Despido después de un ERTE

Depuis l’décrètement de l’état d’alerte dans notre pays pour le coronavirus, de nombreuses entreprises ont procédé à un ERTE en tant que mesure de secours, face aux graves conséquences économiques provoquées par le Covid-19, évitant ainsi des licenciements massifs de travailleurs.

Il convient de rappeler que tous les travailleurs concernés par un ERTE sont toujours libérés dans la sécurité sociale,qu’il s’agisse d’une réduction de temps de travail ou d’une suspension de leur contrat.

Mais maintenant que l’activité des entreprises se redresse lentement, beaucoup se s’interrogent sur la question suivante: mon entreprise peut-elle procéder au licenciement d’employés après un ERTE?


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Licenciement d’employés après un ERTE : est-ce possible ?

Le décret royal sur les mesures extraordinaires dans le domaine du travail, adopté le 17 mars 2020, indiquait clairement que les les entreprises qui ont bénéficié d’un ERTE par force majeure doivent conserver l’emploi de leurs travailleurs au moins pendant les six mois suivant la reprise de l’activité.

Une mesure visant à protéger les travailleurs et à compenser les avantages dont bénéficient les entreprises. Mais que se passe-t-il après ces six mois?

Cette question a été réglée par la signature d’un accord entre le gouvernement, les syndicats et les employeurs pour prolonger la durée des ERTE jusqu’au 30 juin prochain,qu’il s’agisse d’un ERTE par force majeure totale (sans redémarrage de l’activité) ou d’une force majeure partielle (récupération d’une partie de l’activité).

Licenciement après un ERTE

L’un des Les principaux sujets à traiter étaient la clause de maintien de l’emploi à la suite d’un ERTE, qui, bien qu’elle paraissait claire au départ, a suscité de très doutes parmi les employeurs ces dernières dates, puisqu’on est passé d’un engagement de la part des entreprises à une volonté.

Et après cet accord, cette clause a été maintenue mais assouplie,et dorénavant les spécifications et les facteurs de chaque entreprise seront pris en compte, en particulier ceux de ceux qui ont une forte variabilité ou saisonnalité de l’emploi.

À partir du 30 juin prochain, les entreprises qui finaliseront un ERTE par force majeure pourraient procéder à des licenciements au cours des six prochains mois, sans avoir à garder leurs effectifs intacts. Mais regardez! parce que toutes les entreprises ne pourront pas procéder à des licenciements.

Maintenant les spécifications et les facteurs de chaque entreprise, enparticulier ceux de ceux qui présentent une grande variabilité ou saisonnalité de l’emploi, tels que les entreprises liées au tourisme, à l’hôtellerie ouaux loisirs, pour décider si elles peuvent ou non licencier leurs travailleurs pendant les mois suivant la reprise de l’activité.

On pourrait dire que la clause de maintien de l’emploi est maintenue, mais assouplie.

Après le retour à l’activité, les entreprises qui risquent d’entrer en appel d’offres,selon les conditions prévues à l’article 5.2 de la loi sur la concurrence, peuvent procéder à des licenciements sans qu’il soit nécessaire de respecter ces six mois.

Despido después de un ERTE

Variation du calcul pour les six mois suivant un ERTE

A priori, les entreprises ne pourront toujours pas licencier leurs travailleurs pendant les six mois suivant l’ERTE, mais il y a une variation dans le calcul de ces six mois.

Dorénavant, les six mois commenceront à compter du retour à l’activité des travailleurs concernés par l’ERTE, y compris dans les entreprises disposant d’un RTE partiel qui ne concerne qu’une petite partie des effectifs.

Qu’est-ce que ça veut dire ? Que si l’entreprise reprend ses activités le 1er juin et qu’un travailleur rejoint en novembre, il pourrait être licencié le mois suivant.

Ainsi, l’engagement de maintien de l’emploi est maintenu, mais assoupli. Et il est réputé avoir été violé par les entreprises qui licencient un travailleur affecté par un ERTE avant ces six mois, qui devraient rembourser tous les quotas dont ils ont été exonérés,avec leurs surtaxes et intérêts de retard correspondants.

Licenciement d’employés après un ERTE, avant les six mois suivants

Les entreprises bénéficiant d’un ERTE ne peuvent pas procéder à des licenciements objectifs pour des raisons économiques, mais peuvent procéder à des licenciements disciplinaires ou non procédyaux,sans avoir à être pénalisées ni indemnisées.

De même, la clause d’engagement de maintien de l’emploi n’affecte pas les démissions, les retraites ou les résiliations de contrats temporaires,que ce soit pour fin de validité ou pour fin du service contractuel.


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Conclusion

En définitive, une entreprise peut procéder au licenciement d’employés après un ERTE. Six mois après le retour au travail, toute entreprise peut licencier tout travailleur, et celles qui risquent d’entrer en appel d’offres pour les créanciers peuvent procéder à des licenciements sans avoir à attendre.