L’arrêt de la Cour suprême du 1er octobre 2020 empêche le Trésor d’entrer et d’enregistrer un ou plusieurs domiciles uniquement pour des soupçons. L’autorisation de l’agence fiscale d’entrer au domicile d’une entreprise déclarant des impôts inférieurs aux autres concurrents est ainsi annulée.

Dorénavant, l’entrée d’inspecteurs des finances à domicile et/ou dans des entreprises sera illégale si on ne dispose pas d’une procédure d’inspectionet ils ne pourront plus accéder simplement pour voir ce qu’ils sont, comme ils le faisaient jusqu’à présent.

Une mesure garantissant l’inviolabilité du domicile devant l’enregistrement éventuel des inspecteurs de l’administration fiscale. Le Trésor augmentait les inspections sur les entreprises dont les chiffres d’imposition étaient inférieurs à ceux de leurs concurrents et qui, d’autre part, sont très bien accueillies par les conseillers fiscaux et les contribuables,la désignant comme une contribution importante du Suprême à la sécurité juridique.


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Nouvelles conditions d’entrée dans les domiciles et les entreprises devant une inspection du Trésor

Outre l’approbation de l’inviolabilité du domicile par des techniciens du Trésor sans procédure d’inspection, l’arrêt de la Cour suprême fixe les conditions d’entrée et d’enregistrement dans les domiciles et les entreprises des inspecteurs.

Par arrêt du 1er octobre 2020, le Trésor ne peut entrer dans des domiciles ou des entreprises à des fins prospectives, statistiques ou indéfinies. En définitive, vous ne pourrez pas accéder pour voir ce que l’on trouve simplement par des soupçons de fraude.

Dorénavant, il ne sera pas possible d’y accéder sans raisons qui motivent, justifient et prouvent la nécessité, l’adéquation et la proportionnalité d’entrée pour effectuer une inspection. Toutes les informations recueillies par l’administration seront analysées et vérifiées de manière objective, sans acceptation automatique, infondée ou non critique des données fournies.

De même, si l’autorisation d’accès est approuvée, elle doit être préalablement transférée au sujet à son domicile duquel on souhaite accéder.

L’autorisation d’accès doit être liée à une procédure d’inspection déjà ouverte,qui aura été notifiée à l’inspecté, en lui indiquant en outre les taxes et les périodes affectant l’enquête.

Sans l’existence de cette procédure et de la demande préalable, le juge ne peut se prononcer sur l’entrée dans un domicile ou une entreprise pour manque de compétence,qui est protégé par la Constitution.

L’arrêt de la Cour suprême a également une incidence sur la possibilité d’obtenir une autorisation d’entrée inouïe (sans entendre l’autre partie), ce qui impliquerait l’entrée de l’inspection sans préavis à l’inspecté.

Cette situation d’exceptionnalité doit faire l’objet d’une justification expresse de sa nécessité dans un cas particulier,tant en ce qui concerne la demande de l’administration que, avec plus d’obligation, dans l’ordonnance judiciaire, sans présumer dans la simple vérification un droit inconditionnel ou naturel d’entrer au domicile.

Ainsi, l’entrée et l’enregistrement à domicile et dans les entreprises à des fins prospectives par le Trésor,sans autorisation du juge ni procédure d’inspection, et sans préavis à l’inspection, est une violation du droit fondamental à l’inviolabilité du domicile,tel qu’il est énoncé à l’article 18.2 de la Constitution espagnole.

Conclusion

En définitive, l’arrêt de la Cour suprême annule l’entrée et l’enregistrement à domicile et dans les entreprises par des inspections du Trésor à des fins prospectives et sans données justifiées, simplement par suspicion et pour voir ce qui se trouve.

Si vous avez des doutes à ce sujet ou si vous voulez plus d’informations à ce sujet, les conseillers fiscaux d’AYCE Laborytax sont sur place pour vous aider. Ils vous informeront et vous conseilleront sur tout ce qui concerne l’inviolabilité des domiciles et des entreprises par le Trésor.