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[ACTUALIZACIÓN 2021]

L’une des questions les plus débattues ces derniers temps a été la déductibilité des intérêts de retard dans l’impôt sur les sociétés.

A ce sujet, des déclarations jurisprudentielles sans fin ont été générées, ainsi que de multiples commentaires et avis d’experts en la matière.

Ces divergences ont pris fin à la suite de l’arrêt N.º 150/2021 de la Cour suprême du 8 février 2021. Elle confirme sans équivoque la déductibilité des intérêts de retard dans l’impôt sur les sociétés, résultant de sa prise en considération en tant que prestations à caractère indemnisant.

L’arrêt de la Cour suprême confirme que les intérêts de retard sont corrélés avec les recettes,car celles-ci sont liées à l’exercice de l’activité de l’entreprise et sont donc déductibles.

Comme indiqué dans l’arrêt: « Les intérêts de retard, quels que soient ceux exigés dans la liquidation pratiquée dans le cadre d’une procédure de vérification, qu’ils soient dus au sursis à l’exécution de l’acte administratif attaqué, sont considérés comme des dépenses fiscalement déductibles, compte tenu de leur nature juridique, avec la portée et les limites fixées à l’article 20 TRLIS [article 16 loi 27/2014 (loi IS)]. Ce critère est contraire à celui soutenu par l’administration fiscale et l’organe administratif de révision ».

De même, la Cour suprême conclut que les intérêts suspensifs sont assimilables aux intérêts de retard. Elles sont donc déductibles, car elles visent à indemniser l’administration publique pour le retard dans la perception du montant qui lui revient légalement.

Arguments de la Cour suprême

La Cour suprême, dans son arrêt, établit la déductibilité des intérêts de retard dans l’impôt sur les sociétés sur la base des arguments suivants:

  • Les intérêts de retard visent à compenser le manquement à une obligation de donner, ou plutôt le retard dans son exécution. Autrement dit, ils ont un caractère indemnisant.

 

  • Elles ne peuvent pas être incluses dans les dépenses non déductibles prévues par la réglementation issu (LIS/04 art.14, devenu LIS art.15):
    • a. il ne s’agit pas d’amendes et de sanctions pénales et administratives, de la surtaxe de contrainte et de la surtaxe pour présentation en dehors du délai des déclarations-liquidations et des autoliquidations.
    • b. Ils ne sont pas non plus des dons ou des libéralités, puisque le paiement par leur débiteur ne découle pas de leur animus donandi ou de leur volontariat, comme l’exige le don ou la libéralité. Son paiement est imposé par l’ordre juridique, il a un caractère ex lege.

 

  • Ne pas admettre la déduction des intérêts de retard serait une pénalité qui, en tant que telle, nécessiterait une prévoyance expresse, ce qui n’arrive pas.

 

  • Il s’agit de dépenses financières,comme le prévoit la réglementation comptable (ICAC Resol 9-10-97 règle 9ª.2, actuelle ICAC Resol 9-2-16 art.18.3).

 

  • Elles sont corrélées avec les revenus,car elles sont liées à l’exercice de l’activité commerciale.

 

Pour leur déductibilité, le principe de l’inscription comptable doit être respecté et, compte tenu de leur nature de dépense financière, ils sont soumis à la limitation à la déductibilité prévue pour ces dépenses.

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Traitement des intérêts de retard dans l’impôt sur les sociétés

Les intérêts de retard fiscal n’onten aucun cas un caractère sanctionnant, mais indemnisant.

Ainsi, les intérêts correspondant à des reports et fractionnements demandés en période volontaire ou en période exécutivesont déductibles. Aussi ceux produits par le sursis à l’exécution de l’acte administratif pour réclamations ou recours.

Elles sont également déductibles en cas d’infraction sans responsabilité ni exécution d’obligations en vertu de réponses à des consultations.

D’autre part, les intérêts découlant des procès-verbaux d’inspection accumulés au cours des périodes d’imposition commencées à partir du 1er au 1er décembre 2015 sont également déductibles, puisqu’il s’agit de dépenses financières.

Ainsi, la Cour suprême a clos par cet arrêt un sujet litigieux, statuant que, aux fins de l’impôt sur les sociétés, les
intérêts de retard,
quels que soient ceux exigés dans la liquidation pratiquée dans une procédure de vérification, sont ceux dus au sursis à l’exécution de l’acte administratif attaqué, sont considérées comme des dépenses fiscalement déductibles,compte tenu de leur nature juridique, avec la portée et les limites qui ont été exposées dans ce fondement juridique.

Exigences relatives aux dépenses déductibles en matière d’impôt sur les sociétés

Car il ne fait aucun doute que le respect des obligations fiscales est un point essentiel pour toute entreprise et, une de ces obligations, c’est l’impôt sur les sociétés, un impôt qui s’applique aux bénéfices réalisés par les sociétés commerciales et autres entités juridiques. Il est essentiel de le calculer correctement pour assurer une bonne clôture comptable et s’assurer que toutes les dépenses déductibles sont incluses.

Cependant, à de nombreuses reprises, la méconnaissance des dépenses déductibles les empêche de ne pas être pleinement exploitées par les entreprises.

La règle générale stipule que pour que les dépenses d’une société soient déductibles de l’impôt sur les sociétés, celles-ci doivent être directement liées à un revenu qui est gagné et doivent être justifiées.

Depuis le conseil fiscal AYCE Laborytax, nous reprenons les conditions indispensables spécifiées par l’agence fiscale pour pouvoir déduire les dépenses:

  • Ils doivent être correctement comptabilisés dans le compte de profits et pertes ou dans le compte de réserves.
  • Leur justification est également nécessaire, principalement par l’émission de factures. Ces documents doivent respecter les normes établies dans le règlement de facturation.
  • L’imputation des dépenses doit être effectuée au cours de l’exercice concerné. Il existe cependant certaines exceptions. Par exemple, les recettes et charges comptabilisées dans le compte de profits et pertes au cours d’une période d’imposition postérieure à celle de son acquisition.
  • Chaque dépense doit être directement corrélée avec un revenu.

En résumé, les dépenses déductibles sont celles qui correspondent à des opérations efficaces, liées àl’obtention de recettes, comptabilisées, imputées au cours de leur exercice fiscal pertinent et bien justifiées.

Sur le plan pratique, les types de dépenses déductibles les plus courants peuvent être divisés en catégories suivantes:

  • Activités de R & D + I concernant la recherche, le développement et l’innovation technologique.
  • Promotion de l’emploi, y compris le recrutement de personnes handicapées.
  • Investissement dans des productions cinématographiques, des biens d’intérêt culturel et l’édition de livres.
  • Dépenses liées à la formation professionnelle.
  • Il existe un autre certain nombre de circonstances dans lesquelles une dépense peut être considérée comme déductible à condition qu’elle réponde aux exigences susmentionnées. Par exemple, les indemnités de travail des entreprises sous-traitantes ou l’utilisation de véhicules à des fins professionnelles.

Charges d’impôt sur les sociétés non déductibles

Il est tout aussi important de savoir quelles dépenses sont déductibles que celles qui ne le sont pas.

Contrairement aux dépenses déductibles, sur lesquelles la loi sur l’impôt sur les sociétés ne précise pas ce qu’elles sont mais se limite à émettre les caractéristiques qu’elles doivent respecter, les dépenses non déductibles sont spécifiées un par un dans le texte juridique. Voici :

  • Ceux qui représentent une rémunération de fonds propres.
  • Dépenses découlant de la comptabilisation même de l’impôt sur les sociétés.
  • Amendes ou sanctions pénales et administratives.
  • Pertes causées par le jeu.
  • Libéralités et dons. Dans ce cas, les frais liés à l’assistance aux clients ou aux fournisseurs, au personnel de l’entreprise ou à la promotion de la prestation de services ou des ventes et à ceux qui sont corrélés avec des revenus sont exemptés.
  • Paiements destinés à financer des activités contraires à la loi.
  • Services fournis ou demandés dans des paradis fiscaux.
  • Dépenses provenant de dettes envers des entités du même groupe.
  • Cotisations résultant de la fin de la relation de travail ou commerciale dépassant le million d’euros ou le montant obligatoire prévu par le statut des travailleurs.
  • Dépenses relatives aux opérations avec des entités liées qui n’ont pas de revenu ou dont le taux de prélèvement nominal est inférieur à 10 %.
  • Pertes causées par la détérioration des valeurs de la participation dans le capital ou les fonds propres.
  • Dette fiscale de l’impôt sur les transferts de patrimoine et les actes juridiques documentés.

Face à tout doute avec la décision de cette décision de la Cour suprême et comment elle affecte votre entreprise, rappelez-vous que l’équipe d’AYCE Laborytax est à vos côtés pour vous aider.

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