Une question habituelle concernant les associations sans but lucratif est de savoir si elles sont soumises à une
obligation fiscale
quelconque. La pensée la plus courante est qu’ils ne sont pas, mais cette pensée est erronée parce que les associations sans but lucratif sont soumis à l’imposition.

Il est normal que les revenus de l’association soient les cotisations payées par les associés, mais il est fréquent qu’ils aient un autre type de revenu ou qu’ils exercent une activité économique et, dans ce cas, qu’ils paient des impôts sur les sociétés pour le bénéfice généré par cette activité. Ce qui ressort des différences d’une autre entité juridique, c’est qu’elle devra affecter ces résultats à ses fins et ne pourra pas les répartir entre ses partenaires.

Par conséquent, s’ils produisent un bien ou fournissent un service en échange d’une contrepartie, ils obtiendront des résultats économiques et devront en être imposés.

Qu’entendons-nous par Association à but non lucratif?

C’est un groupement de personnes qui s’organisent pour exercer une activité collective. C’est une entité dont le but n’est pas la poursuite d’un bénéfice économique mais poursuit un but social, altruiste, humanitaire, artistique ou communautaire.

Il existe un régime fiscal spécial pour les entités sans but lucratif qui se développe dans la loi 49/2002 du 23 décembre. Son article 2 énumère les entités susceptibles d’être considérées comme des entités sans but lucratif aux fins de cette loi.

  1. Les fondations
  2. Les associations déclarées d’utilité publique
  3. Les organisations non gouvernementales de développement (ONG)
  4. Les délégations de fondations étrangères
  5. Les fédérations sportives espagnoles
  6. Les fédérations et associations d’entités sans but lucratif visées aux paragraphes précédents.

Il faut différencier les associations sans but lucratif NON déclarées d’utilité publique de celles qui sont déclarées si elles sont déclarées comme telles. La déclaration d’utilité publique est une reconnaissance sociale du travail accompli et bénéficie d’avantages fiscaux importants. Par exemple, en ce qui concerne l’impôt sur les sociétés, les associations d’utilité publique sont imposées à 10% (au lieu de 25%) sur les revenus soumis à cet impôt.

Une association peut exercer des activités économiques, qui peuvent être exonérées certaines et d’autres non, c’est pourquoi il est nécessaire de tenir une comptabilité séparée des recettes et des dépenses. D’une part, ceux propres à l’activité sans but lucratif et, d’autre part, ceux d’activité économique.

Les associations sont considérées comme des employeurs aux fins de la TVA, s’assimilant aux autres entités lorsqu’elles exercent des activités à caractère entrepreneurial. Si l’activité de l’association n’est pas exonérée de TVA,elle est tenue de produire des déclarations pour ladite taxe trimestrielle ainsi que le résumé annuel.

En ce qui concerne l’impôt sur les sociétés d’une association,celles-ci doivent déclarer la totalité de leurs revenus exonérés et non exonérés, mais seuls les revenus provenant des exploitations économiques non exonérées sont inclus dans l’assiette de l’impôt.

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Exemptions des organismes sans but lucratif

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Quant au Impôt sur les sociétés

des associations sans but lucratif non déclarées d’utilité publique,il existe une possibilité de non-soumission, lorsque les recettes totales ne dépassent pas 75 000 € par an,dont 2 000 € correspondront aux revenus qui ne sont pas exonérés et qui, à leur tour, doivent avoir été retenus.

D’une manière générale, les revenus obtenus par l’association sur les cotisations versées par ses associés sont exonérés lorsqu’ils sont affectés à des activités constituant leur objet social ou leur finalité spécifique, à condition que le développement de telles activités ne détermine pas l’existence d’une exploitation économique, c’est-à-dire qu’on ne cherche pas à obtenir un bénéfice par le développement de ces activités.

Déductions de la part de l’impôt sur le revenu des particuliers

D’autre part, nous tenons également à souligner que les dons faits aux associations déclarées d’utilité publique peuvent être dédoxés au Trésor. Les 150 premiers euros donnés bénéficient d’une déduction de 80% sur la totalité des frais de l’IRPF. Ce qui dépasse 150 euros a une déduction de 35% dans le quota, pouvant atteindre 40% à condition que des dons aient été faits pour le même montant ou plus à la même entité au cours des deux périodes d’imposition immédiates précédentes.

Conclusion

En raison de l’essor de la constitution d’associations ces dernières années, l’administration fiscale exerce un contrôle administratif accru sur ces organisations. Ces actions ont été établies par une résolution publiée dans le BOE le 1er février. Le document décompose les mesures que l’administration fiscale entreprendra au cours de cette année, conformément à ce qui a été fixé dans le Plan stratégique 2020 à 2023.

C’est pourquoi il faut étudier les activités à réaliser un partenariat pour éviter les surprises avec le Trésor et même d’éventuelles sanctions.

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