En embauchant un employé, vous espérez toujours le meilleur de lui et ne doutez pas qu’il compromettra l’intégrité de votre entreprise, mais même si nous, conseillers d’entreprise,

recommandons de signer un accord de confidentialité avant son intégration.

Qu’est-ce qu’un accord de confidentialité?

Un accord de confidentialité fait référence à un document établissant l’accord conclu entre l’entreprise et un employé,dont l’objectif est de maintenir la confidentialité de certaines informations appartenant à l’entreprise, pendant la durée de la relation de travail et une fois terminée.

Il est important de souligner que, même si un accord de confidentialité entre entreprise et employé n’est pas signé, l’article 5.1 du statut des travailleurs, prévoit comme l’une des fonctions fondamentales d’un employé :»Respecter les obligations concrètes de votre poste de travail, conformément aux règles de bonne foi et de diligence ».

Cela signifie que même si un accord de confidentialité n’est pas signé, l’obligation de secret du travailleur existe toujours. Sinon, le principe de bonne foi qui doit prévaler dans toute relation de travail serait violé. Pourtant, nos conseillers en emploi recommandent toujours de signer un contrat de confidentialité. Mieux vaut prévenir que guérir.

De même, le contrat de confidentialité est également régi par le nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD), en particulier son article 5, qui définit les principes relatifs au traitement des données à caractère personnel. Et ici aussi, il est fait référence à l’intégrité et à la confidentialité des données.


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Qu’est-ce qu’un accord de confidentialité doit contenir?

Un accord de confidentialité doit contenir les informations suivantes:

  • Durée de la clause:

Lors de la rédaction de la clause de confidentialité, il convient de préciser la durée de celle-ci, il est recommandé de maintenir l’engagement de confidentialité une fois la relation de travail terminée.

  • Quelles informations doivent être protégées?

Il convient également d’indiquer quelles informations doivent être protégées et le travailleur ne pourra en aucun cas divulguer: données financières, projets en cours, informations sur les clients, lignes de développement de nouveaux produits, études, études de marché, etc.

  • Obligation du travailleur:

Il sera essentiel de préciser les obligations du travailleur une fois l’accord signé pour éviter les erreurs à l’avenir, en précisant que toutes les données de l’entreprise sont privées et doivent être gardées secrètes.

  • Conséquences du non-respect:

Le point le plus important est peutêtre de souligner les conséquences du non-respect de l’accord,en différenciant si le manquement survient au cours de la relation de travail ou une fois celle-ci terminée.

Il convient de souligner ici que, si c’était un organisme judiciaire ou administratif qui demandait au salarié ou à l’ancien employé une sorte d’information, la clause de confidentialité n’aurait aucun effet.

Avantages de signer un accord de confidentialité pour l’entreprise

Éviter la divulgation d’informations confidentielles

En signant l’accord, vous vous assurez qu’aucun employé ou ancien employé ne peut divulguer des informations confidentielles ou réservées par l’entreprise,en préservant vos droits et en évitant d’éventuels problèmes à l’avenir.

Test dans un procès

L’accord confidentiel servira de preuve dans un procès,attestant que le travailleur était au courant de son obligation de confidentialité et de garder secrètes les informations de l’entreprise.

Le travailleur en connaît les conséquences en cas de non-respect

Lors de la signature de cet accord, le travailleur sera parfaitement conscient des conséquences que son non-respect entraînera,devant faire face aux sanctions ou sanctions pertinentes.

Le travailleur peut-il refuser de signer l’accord de confidentialité?

Bien qu’il s’agit d’une situation anormale, un travailleur pourrait refuser de signer cet accord de confidentialité; bien que certains arrêts récents aient qualifié de licenciement le licenciement d’une travailleuse qui refusait de signer la clause de confidentialité; mais ce n’est pas une doctrine dominante. Néanmoins, le travailleur serait tenu de l’obligation de confidentialité prévue à l’article 5.1 du statut des travailleurs.

 

Conclusion

Partant du principe que l’une des principales obligations d’une entreprise est d’assurer la sécurité et la protection des données personnelles qu’elle traite, la signature d’un contrat de confidentialité par ses employés sera l’une des meilleures mesures de contrôle.

Ce contrat évite la divulgation ou l’utilisation abusive de l’information par les employés qui, en cas de non-respect de l’entente, devraient faire face à un certain nombre de conséquences.