Depuis le 2 avril 2020, un nouveau paquet de mesures complémentaires économiques et sociales a été publié pour contrer l’impact du COVID-19, qui sont repris dans le décret-loi royal 11/2020.

Sauf si elles ont fixé un autre délai, ces mesures restent en vigueur jusqu’à un mois après la fin de l’État d’alarme. Sans préjudice de ce qui précède, sa validité peut être prolongée.

Medidas complementarias para hacer frente al coronavirus

Mesures incluses dans le RDL 11/2020

Dans le domaine du travail, les mesures de travail prises sont les suivantes:

1. Report des quotas pour les entreprises et les indépendants. Les entreprises et les travailleurs indépendants peuvent demander un moratoire sur le paiement de cotisations de sécurité sociale de 6 mois et sans intérêt, ainsi que le report des dettes envers la sécurité sociale à un taux d’intérêt réduit (0,5%).

2. La réglementation de la prestation extraordinaire de cessation d’activité prévue pour les travailleurs indépendants est modifiée en leur donnant la possibilité de verser sans surtaxe hors délai les cotisations correspondant à mars 2020 qui n’ont pas été couvertes par la prestation. La manière de créditer la réduction du chiffre d’affaires de 75% est également modifiée.

3. Deux allocations exceptionnelles sont prévues, l’une donnant fin à un contrat temporaire d’au moins deux mois et pour lequel aucune cotisation préalable n’est requise et l’autre pour les employés de ménage ayant cessé leur activité.

4. Les ERTES causés par le COVID-19 sont assouplis pour les entreprises en appel d’offres. À cette fin, le RDL 8/2020 est modifié pour permettre l’application de ses dispositions relatives au traitement des ERTES, qu’elles soient par force majeure, que ce soit pour des raisons économiques, organisationnelles ou de production.

5. Il est prévu que les travailleurs salariés ou non salariés qui ont réduit leur durée de vie pour s’occuper du soins d’un mineur atteint d’un cancer ou d’une autre maladie grave,ils seront en mesure de concilier l’allocation à laquelle ils ont droit avec l’allocation de chômage ou de cessation d’activité résultant de l’état d’alerte du COVID-19.

Medidas complementarias para hacer frente al coronavirus

6. Les recettes provenant de la perception de la part de la formation professionnelle pour l’emploi d’ici à 2020, ils pourront être affectés au financement de l’une ou l’autre des prestations et actions du système de protection contre le chômage ou pour financer des programmes qui encouragent l’embauche de chômeurs ou les aident à retrouver un emploi.

7. Le délai de recours par voie administrative ou pour l’invitation de toute autre procédure de contestation, de réclamation, de conciliation, de médiation et d’arbitrage qui les remplace dans toute procédure dont des effets défavorables pourraient résulter pour l’intéressé est prolongé. Le calcul du délai doit commencer le jour ouvrable suivant la date de fin de la déclaration de l’état d’alerte, sans préjudice de l’efficacité et de l’exécubilité de l’acte administratif faisant l’objet d’un recours ou d’une contestation.

8. Prorogation des contrats à durée déterminée des professeurs d’université et du personnel de recherche avec une durée équivalente à la durée de l’état d’alarme et de ses prolongations ou, exceptionnellement, jusqu’à trois mois supplémentaires.

S’applique à:

  • assistants, professeurs auxiliaires, professeurs associés et professeurs visiteurs d’universités dont la durée maximale est prévue pour se terminer pendant la durée de l’état d’alerte et de ses prorogations.
  • personnel de recherche dans le système national de santé faible, exclusivement lorsqu’il reste un an ou moins avant la fin du contrat. À la durée de la prorogation est additionnée, le cas échéant, la période pendant laquelle le contrat a été suspendu pour permettre aux personnes engagées de s’intégrer au système national de santé pour faire face aux éventualités résultant du coronavirus COVID-19.

La durée totale du contrat de travail et sa prorogation peuvent dépasser les limites maximales.

9. Il est précisé que l’engagement de maintien de l’emploi pendant six mois à compter de la date d’achèvement des ERTE résultant du COVID-19 (RDL 8/2020) doit être respectée et vérifiée en tenant compte des caractéristiques et des circonstances de l’entreprise ou du secteur concerné, compte tenu notamment de la saisonnalité ou de la variabilité de l’emploi, ainsi que de sa correspondance avec des événements spécifiques, des événements ou d’autres spécificités sectorielles telles que les arts de la scène, musicaux et cinématographiques et audiovisuels. Par conséquent, cet engagement n’est pas considéré comme violé lorsque le contrat de travail est éteint par:

  • licenciement disciplinaire déclaré;
  • démission;
  • la retraite ou l’incapacité permanente totale, absolue ou grande invalidité de la personne qui travaille;
  • l’expiration du temps convenu, la réalisation de l’ouvrage ou du service qui constitue son objet ou qui ne peut être réalisé immédiatement l’activité faisant l’objet d’un marché (pour les contrats temporaires).

Il est également précisé que les mesures d’assouplissement des mécanismes d’ajustement temporaire d’activité prévus pour faire face à la situation d’alerte du COVID-19 (RDL 8/2020) s’appliquent à toutes les personnes qui travaillent, quelle que soit la durée déterminée ou indéfinie de leurs contrats.

10. La compatibilité de la pension de retraite des médecins, infirmiers et personnel émérite est déclarée avec la réintégration au service actif par la nomination en tant que personnel statutaire. La pension continuera d’être perçue dans le même montant, y compris, le cas échéant, le complément à minimum.

A l’occasion ou à la suite du travail accompli, les prestations suivantes pourront être générées:

  • prestation informatique résultant d’un accident du travail compatible avec la perception de la pension de retraite.
  • prestation de TI résultant d’une maladie commune pour autant qu’elle établisse la période de carence requise compatible avec la perception de la pension de retraite.
  • choix entre la pension de retraite et l’incapacité permanente résultant d’un accident du travail.
  • prestations de décès et de survie résultant d’un accident du travail.

Medidas complementarias para hacer frente al coronavirus

11. Les fonctionnaires en service actif qui demandent à collaborer tant dans le domaine de leur administration d’origine que dans toute autre administration nécessitant un renforcement en matière de personnel en raison de la situation provoquée par le COVID-19, ils continueront à faire en sorte que leurs rémunérations soient dues par l’organisme d’origine pendant la durée de la déclaration d’état d’alerte.

12. Il est prévu qu’une fois l’état d’alerte terminé, un plan d’action visant à accélérer l’activité judiciaire dans les ordonnances juridictionnelles sociale et contentieuse-administrative ainsi que dans le domaine des tribunaux du commerce sera adopté dans un délai maximal de 15 jours.

13. Jusqu’au 14 septembre 2020 (6 mois à compter de la déclaration de l’État d’alerte) il est possible que les participants aux régimes de retraite, en cas de chômage ou de cessation d’activité résultant de la situation de crise sanitaire provoquée par le COVID-19, puissent mettre en vigueur leurs droits consolidés dans certains cas.

14. Une prestation exceptionnelle d’informatique est réglementée pour les travailleurs ayant leur domicile dans une population sur laquelle la détention totale a été convenue et qui sont tenus de se rendre dans une autre localité pour fournir les services essentiels. Pour obtenir la prestation, il est exigé que l’autorité compétente lui ait expressément refusé la possibilité de se déplacer et qu’elle ne puisse effectuer son travail de manière télématique pour des raisons non imputables à l’entreprise pour laquelle elle fournit ses services ou au travailleur lui-même et qu’elle n’ait en outre droit à aucune autre prestation publique.

15. Durée des mesures du RDL 8/2020. Le libellé de ce RDL est modifié et il est prévu que ces mesures resteront en vigueur jusqu’à un mois après la fin de la déclaration de l’état d’alerte. Toutefois, ce qui précède, les mesures envisagées ayant une durée déterminée y sont soumises.

16. ERTE antérieures au 18 mars 2020. Il est prévu que les mesures extraordinaires en matière d’exonération de quotas et en matière de chômage s’appliquent également aux procédures de suspension des contrats et de réduction du temps de travail communiquées, autorisées ou engagées avant cette date et à condition qu’ils découlent du COVID-19. Elle s’applique également aux fixes discontinues qui ont vu leur relation de travail suspendue avant le 18 mars 2020, mais à condition que cette suspension soit une conséquence directe du COVID-19.

Medidas complementarias para hacer frente al coronavirus


Si vous avez des doutes ou avez besoin de précisions sur ces mesures complémentaires urgentes, vous pouvez contacter

l’un de nos conseillers afin que nous puissions vous aider.