Exención prestación por maternidad del IRPF

La Cour suprême soutient la position de la Haute Cour de justice de Madrid et reconnaît que les prestations de maternité de la sécurité sociale sont exemptées au irpf.

Exemption de la prestation de maternité: doctrine juridique de la Cour suprême

En ce qui concerne les prestations publiques familiales, la réglementation réglemente quatre types de revenus exonérés de l’IRPF en fonction du type de prestation,en faisant la distinction entre:

  • prestations familiales (LGSS art.188 s.);
  • prestations reconnues à des professionnels par des mutuelles de prévoyance sociale;
  • prestations publiques de naissance, d’accouchement, d’adoption, d’enfants à charge et d’orphelins;
  • prestations publiques de maternité perçues au titre des Communautés autonomes ou des collectivités locales.

En ce qui concerne la portée de la exonération des prestations publiques par maternité, la Cour supérieure de justice de Madrid 29-6-17 a interprété que la règle prévoit l’exonération des prestations publiques pour naissance, accouchement ou adoption multiple, enfants à charge et orphelin; sans distinguer la provenance des prestations, et que sa prétention en se référant ci-après aux prestations publiques de maternité perçues au titre des Communautés autonomes ou des collectivités locales, est étendre l’avantage fiscal aux prestations provenant d’autres entités publiques, qu’elles soient locales ou autonomes.

C’est pourquoi, dans son arrêt, la Cour supérieure de justice de Madrid admet l’exonération de la prestation de maternité (qu’elle entend incluse dans les prestations publiques de naissance, d’accouchement, d’adoption, d’enfants à charge et d’orphelin) perçue par un contribuable de l’INSS.

Disconforme, l’avocat de l’État introduit un pourvoi,qui est admis par le Cour suprême, qui identifie comme règle faisant l’objet de l’interprétation de la LIRPF art.7h) et qui relève comme question qu’elle présente un intérêt d’accueil objectif pour la formation de la jurisprudence, de déterminer si les prestations publiques de maternité reçues de l’INSS sont ou non exemptées de l’IRPF.

Après analyse de chacun des arguments avancés par l’administration, le TS dispose que:

a) En ce qui concerne la lieu de la prestation de maternité, l’arrêt attaqué n’incardine pas la prestation au sein des prestations familiales, comme le prétend l’administration, mais dans le cadre des prestations publiques de naissance, d’accouchement, d’adoption, d’enfants à charge et d’orphelin, de sorte que cet argument est inopérant aux fins du présent recours.

b) En ce qui concerne l’extension indue de l’exonération relative aux prestations publiques de maternité d’origine autonome ou locale au niveau de l’État, cette assimilation n’est pas possible s’agissant de prestations de nature différente.

c) En ce qui concerne la la nature de la prestation,la compatibilité du caractère rémunérateur de la prestation de maternité, qui remplace le salaire perçu des salariés, est reconnue par l’adoption de mesures favorisant la conciliation du travail et de la famille et le soutien à la natalité et aux travailleuses.

Les arguments avancés par l’avocat de l’État, la Cour suprême conclut que la prestation de maternité peut être incluse dans la LIRPF art.7h) lorsqu’elle dispose que »Sont également exonérées les autres prestations de naissance, d’accouchement ou d’adoption multiple, d’adoption, d’enfants à charge et d’orphelins » sur la base des raisons:

  • parce que cela ressort de l’exposé des motifs de la loi 62/2003 qui a introduit l’exemption dans la LIRPF, en se référant expressément à la prestation de maternité;
  • parce qu’il résulte ainsi de l’interprétation grammaticale de la LIRPF7h), qui, en indiquant que sont également exonérées les prestations publiques de maternité perçues par les CCAA et les collectivités locales, reconnaît implicitement la prestation de maternité de l’État;
  • parce que c’est ainsi qu’il est déduit de la interprétation systématique de la LGSS (loi générale sur la sécurité sociale), qui, d’une part, définit la prestation de maternité comme une allocation gérée par l’INSS pour compenser la perte de revenus du travailleur et, d’autre part, conçoit la maternité comme une situation protégée.

Pour autant que ce qui précède, il n’y a pas de pourvoi.

Les contribuables bénéficiant de l’allocation de maternité avec paiement effectué au cours des quatre dernières années (délai de prescription) peuvent demander le remboursement de l’IRPF en instaurant la procédure de remboursement des revenus indus.

Exención prestación por maternidad del IRPF

Procédure générale de remboursement des recettes indues

La procédure générale de remboursement des recettes indues se compose de deux phases: l’une tendant à faire déclarer le droit à l’obtention du remboursement et l’autre à l’exécution de cette déclaration.

1) En ce qui concerne la procédure de reconnaissance du droit au remboursement,il convient de souligner que:

L’ouverture de la procédure peut être effectuée à la demande de l’intéressé ou d’office:

a) Début à la demande de l’intéressé. Elle doit être faite sur demande adressée à l’organe compétent pour statuer. La demande doit contenir, outre les mentions qui doivent, de manière générale, figurer dans la demande ou la lettre d’ouverture à la demande de l’intéressé d’une procédure de révision par voie administrative:

  • La justification du revenu indu. Les documents attestant du droit au remboursement et tous les éléments de preuve appropriés ou au moins la mention exacte des données d’identification du revenu effectué (y compris la date, le lieu de l’entrée et le montant de celui-ci) doivent être joints.
  • Déclaration expresse du moyen choisi pour le remboursement (transfert ou chèque si l’administration n’en a pas indiqué d’autres).
  • Le cas échéant, une demande d’indemnisation.

b) Début d’office. Elle doit être effectuée par notification à l’intéressé de l’accord d’ouverture ou, lorsque les données détenues par l’administration sont suffisantes pour formuler la proposition de résolution, par notification de cette proposition. L’organe compétent pour le traitement dela procédure doit vérifier les circonstances qui, le cas échéant, déterminent le droit au remboursement, la réalité du revenu et son non-retour ultérieur, ainsi que la propriété du droit et le montant du remboursement. Avant la résolution, elle doit notifier la proposition de résolution à l’obligé pour qu’il présente les arguments et les documents et pièces justificatives qu’il juge appropriés. On peut se passer de cette formalité lorsque l’on ne tient pas compte d’autres faits ou arguments que ceux avancés par l’obligé fiscal ou lorsque le montant proposé à rembourser est égal à celui demandé, à l’exclusion des intérêts de retard.

A l’issue des procédures, il doit élever l’organe compétent pour statuer sur la proposition de résolution. Dans le domaine des compétences de l’État, la compétence pour il appartient à l’organe de recouvrement déterminé dans la règle de l’organisation spécifique, qui doit rendre une décision motivée dans laquelle, le cas échéant, le droit au remboursement est convenu, le titulaire du droit et le montant du remboursement sont déterminés.

La LGT prévoit expressément que le délai maximal pour notifier la décision est de six mois à compter de la demande de l’intéressé ou de la notification de l’accord d’ouverture de la procédure d’office. Si la décision n’est pas notifiée dans ce délai, la déchéance ou le rejet présumé se produit, selon que la procédure d’office ou à la demande de l’intéressé a été engagée.

La décision est réclamable par voie économique et administrative, moyennant recours en réapprovisionnement, si l’intéressé décide de l’introduire.

2) Lorsque le droit au remboursement a été reconnu selon la procédure visée au paragraphe 1 ou par un acte administratif ou une décision administrative ou judiciaire, l’exécution immédiate du remboursementa lieu.

Exención prestación por maternidad del IRPF

Prestations d’orphelin, par enfant à charge et/ou par naissance

Ils sont exemptés:

  • Toutes les prestations familiales réglementées dans le RDLeg 1/1994 art.180 à 189 (depuis le 2-1-2016, la référence doit être comprise au RDLeg 8/2015 art.237 – redacc L 3/2017 – et 351 à 362): prestations pour enfant ou mineur pris en charge, pour naissance ou adoption d’un enfant dans des familles nombreuses, monoparentales et dans le cas de mères handicapées et pour accouchement ou adoption multiples.
  • Les pensions et les avoirs passifs d’orphelin et en faveur des petits-enfants et des frères et sœurs, âgés de moins de 22 ans ou incapables de tout travail, perçus par les régimes publics de sécurité sociale et les classes passives.
  • Les autres prestations publiques de naissance, d’accouchement ou d’adoption multiple, d’adoption, d’enfants à charge et d’orphelin, ainsi que les prestations publiques de maternité perçues au titre des CCAA ou des collectivités locales.
  • Les prestations et aides familiales perçues par l’une ou l’autre des administrations publiques,qu’elles soient liées à la naissance, à l’adoption, à l’accueil ou à la garde d’enfants mineurs.
  • Les prestations perçues par professionnels non intégrés dans le régime spécial de sécurité sociale des travailleurs non salariés ou indépendants payés par les mutuelles de prévoyance sociale agissant comme alternatives à ce régime spécial, pour autant qu’il s’agisse de prestations identiques à celles de la sécurité sociale.

Concept d’exemption

Le fait imposable est le budget, dont la réalisation engendre la naissance de l’obligation fiscale. La loi peut:

  • exclure du fait imposable certaines hypothèses, de sorte que celui-ci, par volonté légale, n’arrive pas à se produire: non-soumission; ou
  • empêcher la naissance de l’obligation fiscale, même si le fait imposable s’est produit: exonération.

Exención prestación por maternidad del IRPF


En tout état de cause, vous devez savoir que le Trésor prépare déjà un modèle de réclamation officielle (qui n’est pas encore disponible). Si vous avez des doutes à ce sujet, vous pouvez contacter nos conseillers AYCE Laborytax pour nous aider à les résoudre.