Le Le gouvernement a approuvé une hausse de l’impôt sur les sociétés dans l’avant-projet de budget général de l’État (PGE) 2021, tout en approuvant également une hausse de l’IRPF pour les loyers élevés de plus de 200 000 euros et de l’impôt successoral pour les grandes fortunes de plus de 10 millions d’euros.

L’objectif de ces hausses, comme l’a assuré le vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, est  » que ceux qui ont leplus paient plus ».

 

Après avoir déjà traité de l’augmentation de l’impôt sur le patrimoine et de l’IRPF pour les revenus élevés, nous vous racontons aujourd’hui tout à AYCE Laborytax sur la hausse de l’impôt sur les sociétés.

Tout d’abord, qu’est-ce que l’impôt sur les sociétés?

Aussi appelé impôt sur le revenu ou impôt sur le bénéfice des sociétés, l’impôt sur les sociétés est un impôt à caractère direct et à caractère personnel qui frappe les bénéfices réalisés par les sociétés et autres entités juridiques.

Elle impose également les bénéfices d’une collectivité sans personnalité juridique considérée comme assujettie: fonds d’investissement, fonds de pension, UTE, etc.).

Il s’agit d’un impôt similaire à celui de l’IRPF, qui s’applique au revenu perçu par les personnes physiques, avec la particularité que l’impôt sur les sociétés impose le revenu des personnes morales: sociétés, entreprises, associations, fondations, etc.

L’impôt sur les sociétés est un complément de l’impôt sur le revenu des particuliers (IRPF) au sein du régime fiscal sur le revenu.

Il s’agit d’un impôt à caractère direct parce qu’il impose le revenu comme manifestation directe de la capacité économique de l’assujetti et de nature personnelle parce qu’il tient compte de certaines circonstances particulières de chaque contribuable lorsqu’il précise le montant de la prestation fiscale qu’il est tenu de satisfaire.

L’impôt sur les sociétés s’applique au bénéfice réalisé au cours de l’exercice précédent et est présenté chaque mois de juillet,avec un délai maximal jusqu’au 25 juillet.

Le paiement de l’impôt sur les sociétés est égal à celui de l’IRPF,puisqu’il est payé mensuellement par le biais de la masse salariale et que, à la fin de la période, le paiement par la déclaration du revenu est régularisé.

C’est un impôt qui s’applique sur tout le territoire espagnolet, comme nous l’avons déjà dit, il est payé par un pourcentage appliqué sur les bénéfices d’une entreprise. C’est-à-dire sur le résultat de soustraire les revenus moins les dépenses d’une société. Ainsi, le pourcentage dépendra de chaque société.

Bien qu’il y ait quelques exceptions, le taux général de l’impôt sur les sociétés est de 25%. Pour les entités nouvellement créées exerçant des activités économiques, elles seront appliquées à 15 % au cours de la première période d’imposition, tandis que les coopératives protégées fiscalement appliqueront 20 % et les organismes sans but lucratif 10 %. De même, les fonds d’investissement et les fonds d’actifs bancaires appliqueront 1 %.

Hausse de l’impôt sur les sociétés d’ici 2021

Une fois l’avant-projet de budget général de l’État de 2021 approuvé, une hausse de l’impôt sur les sociétés pour les grands groupes d’entreprises estégalement approuvée.

Comme l’a assuré le vice-président Iglesias, les exonérations de dividendes et de plus-values des filiales des grandes entreprises seront limitées. Pour les comptes 2019, une réduction de l’exonération des dividendes extérieurs de 100 % à 95 % était déjà incluse, revenant au régime qui existait avant la dernière réforme fiscale de l’année 2015.

Selon l’Autorité espagnole indépendante de responsabilité fiscale (AIReF), cette mesure aura un poids de collecte de 1,528 milliard d’euros, et portera un coup majeur aux bilans des grandes entreprises internationalisées.

Il convient de souligner que cette limitation n’affectera pas les petites et moyennes entreprises qui facturent moins de 40 millions d’euros au cours des trois prochaines annéeset qui pourront continuer à appliquer une exemption de 100%.

Par ailleurs, une imposition minimale de 15% sera établie pour les sociétés cotées d’investissement immobilier (SOCIMI), face à l’imposition inexistante actuelle.

Selon Maria Jesus Montero, actuelle ministre des Finances, cette mesure est similaire à celle appliquée par d’autres pays comme la France, l’Italie ou l’Allemagne et ne concernera que 0,12% des entreprises espagnoles.

Conclusion

En définitive, l’avant-projet de budget général de l’État de 2021 approuve une hausse de l’impôt sur les sociétés pour les grands groupes d’entreprises, limitant les exonérations pour dividendes et plus-values générées par les participations dans des sociétés filiales.

Si vous avez des doutes et que vous ne savez pas si cette hausse affecte votre entreprise, contactez les conseillers fiscaux d’AYCE Laborytax. Ils seront heureux de vous aider.