Jusqu’à présent, d’une manière générale, l’indemnité de licenciement est exonérée d’impôt à l’IRPF,dans le montant obligatoirement fixé dans le statut des travailleurs, avec une limite de 180 000 euros. Mais la réglementation fiscale en vigueur exempte et soumise à imposition intégrale toute indemnité qui a été versée en vertu d’un pacte.

Dès lors, la perception de toute indemnité de licenciement non fondée sur une décision judiciaire peut être soupçonnée de constituer un pacte frauduleux entre entreprise et travailleuret ne pas résulter d’une véritable décision unilatérale de l’entreprise.

En effet, cet argument sert l’Inspection fiscale,pour régulariser certains montants en vérifications fiscales à de grandes entreprises espagnoles de grande importance, qui s’accompagnent en outre de sanctions importantes.

Révision des indemnités de licenciement dans certaines circonstances

L’Inspection fiscale est en train de revoir les indemnités de licenciement versées dans certaines circonstances,en contestant l’existence d’une extinction unilatérale par l’entreprise et, partant, l’application de l’exonération aux fins de l’IRPF sur les montants payés aux travailleurs.

Par ailleurs, les autorités fiscales ne tiennent pas comptedu fait que la procédure de travail a été strictement suivie, considérant que la conclusion de l’acte de conciliation ne détermine pas, en soi, la nature juridique de l’extinction de la relation de travail. L’Inspection fiscale procède à une analyse juridique d’un tel acteet détermine s’il s’agit effectivement d’un licenciement résultant d’une décision unilatérale de l’entreprise ou s’il découle d’un pacte entre entreprise et travailleur.

Ainsi, la acceptation d’une indemnité inférieure à celle légalement établie par les travailleurs âgés, selon l’Inspection, sont des indices plus que suffisants pour établir que ces licenciements ont été conclus, que cela signifie aller à l’encontre de ce qui a été déclaré dans l’acte de conciliation du travail ou dans la lettre de licenciement elle-même.

Indemnités des travailleurs âgés, le cas le plus inspecté

En ce qui concerne l’inspection fiscale, il est plus courant inspecter les entreprises qui doivent se réorganiser en réorganisant leurs emploiset conviennent du licenciement des travailleurs âgés, après paiement d’une indemnité inférieure à celle qu’ils auraient reçue en cas de licenciement abusif, mais plus importante que s’ils avaient été licenciés objectivement.

Dans ces cas, les travailleurs reçoivent une indemnité de licenciement objectif améliorée et exonérée d’impôt à l’IRPF,en plus de pouvoir accéder aux prestations de chômage, étant très proches de l’âge de la retraite.

Par ailleurs, la commercialisation est réorganisée à un coût assumable et évite l’augmentation de la conflictivité du travail., puisque, bien que les termes de ces sorties aient été formalisés de manière conciliante devant le SMAC, avec des effets juridiques complets dans le domaine du droit du travail et de la sécurité sociale, l’inspection estime que ces sorties sont ou doivent être considérées comme convenues et non exemptées et que, par conséquent, les retenues à la source de l’IRPF doivent être régularisées dans les entreprises.

Succès du traitement parlementaire de la Loi sur les mesures d’efficacité procédurale de la fonction publique de justice

Tout indique que, dans les mois à venir, le traitement parlementaire de la loi sur les mesures d’efficacité procédurale de la fonction publique de justice,intégrée dans le plan de justice 2030, sera achevé avec succès.

Avec l’entrée en vigueur de cette loi, on s’attendà ce que la sécurité juridique – fiscale arrive enfin. Une loi qui sera essentielle et qui vise à promouvoir efficacement la médiation comme moyen de règlement des conflits, tout en veillant à ce que les améliorations compensatoires convenues devant le SMAC ne les conduisent pas à des éventualités fiscales.