La loi sur la transparence, l’accès à l’information et la bonne gouvernance entrera en vigueur demain pour les communautés et les municipalités, deux ans après son approbation, lorsque,fin 2013, la partie correspondant à la bonne gouvernance est entrée en vigueur, où une série de principes et de sanctions à l’essenter des agents publics sont établis.

Transparencia2-copiaPour l’entrée en vigueur des obligations de transparence et d’accès à l’information, deux délais ont été initialement fixés, la première pour les agences de l’État qui ont dû appliquer la loi dans son intégralité à partir du 10 décembre de l’année dernière, tandis que les administrations locales et régionales ont eu une année de marge de plus et seront obligées de se conformer à la règle à partir de demain.

Pour évaluer le respect de la loi, le Conseil de la transparence créera un groupe de travail chargé d’établir un système de mesure unique, qui servira à analyser le comportement des trois administrations dans ce domaine si nécessaire.

Aujourd’hui, toutes les autonomies ont déjà leur propre portail de transparence d’offrir les informations obligatoires sur les marchés publics, la rémunération des hauts fonctionnaires et les subventions, entre autres, mais en plus d’offrir la « publicité active » par le biais de ces portails, la loi établit qu’un organisme doit être créé pour résoudre les plaintes présentées par les citoyens s’ils estiment qu’une administration n’a pas respecté les obligations énoncées dans la législation.

Aujourd’hui, seules Murcie, la Catalogne et les îles Canaries ont créé les équivalents autonomes du Conseil de la transparence et de la bonne gouvernance de l’État, pour sa part la Communauté de Madrid a confié cette tâche au Conseil consultatif, la Galice et la Navarre l’ont confiée à leur médiateur correspondant, et Castilla y León pour sa part créera un commissaire à la transparence

Dans le cas de la Communauté valencienne, l’Andalousie, le Pays basque et l’Aragon ont déjà décidé quel organisme sera chargé de veiller au respect de la loi, mais ils ne sont pas encore actifs, tandis que le reste des communautés n’ont pas encore défini quel organisme garantira la transparence.