Renoncer à un héritage pour
éviter de payer les droits de mutation immobilière
n’est pas si simple. Il faut tenir compte des différents moments où il faut y renoncer, qui sont essentiels pour établir les particularités de sa fiscalité, ou pour l’éviter.

Du blog d’AYCE LABORYTAX nous éliversons vos doutes, en vous donnant toutes les informations pour que vous sachiez tout ce que vous devez savoir pour assumer le rôle d’héritier,ainsi que les différents moments pour pouvoir renoncer à un héritage.

Que sont les droits de succession?

L’impôt sur les transferts de propriété est un impôt d’État qui est imposé aux communautés autonomes, de sorte que les obligations fiscales du contribuable dépendront du degré de parenté qu’il avait avec le défunt décédé.

Ainsi, quatre degrés de parenté doivent être mis en évidence:

  1. Parents, enfants, conjoints, gendre/belle-fille et belle-famille.
  2. Grands-parents, petits-enfants, frères et sœurs et beaux-frères.
  3. Arrière-grands-parents, arrière-petits-enfants, oncles et neveux.
  4. Cousins et grands-oncles.

Droits de mutation et de succession : que devez-vous savoir ?

Il y a deux moments différents où un héritier peut se réunir après avoir reçu un héritage.

  1. La première est que vous avez le caractère de contribuable devant l’administration fiscale et, par conséquent, vous devez payer l’impôt sur les transferts patrimoniaux.
  2. La seconde est qu’il ne peut pas se permettre ces impôts fonciers, devant donc renoncer à son héritage.

Les formules disponibles à partir de ce moment seront détaillées ci-dessous. Cependant, il convient de noter que la renonciation la plus simple à l’héritage est la « répudiation »,et qu’elle n’implique pas une faveur d’un tiers par l’héritier.

Ainsi, à des fins fiscales, vous n’aurez jamais disposé de tels actifs et, par conséquent, vous serez exempté du paiement des obligations fiscales.

De cette façon, la situation change s’il y a une renonciation à l’héritage favorisant les autres,puisque ce sera comme si l’héritier initial avait disposé desdits biens. Ce transfert de droits sera, devant l’Administration fiscale, un don, il sera donc imposé comme tel.

La forme et le moment dans lesquels la renonciation à cet héritage légitime a lieu sont déterminants pour payer ou être exonéré d’impôts fonciers.

Les différentes situations possibles sont exposées ci-dessous :

Dois-je payer cet impôt si je renonce à un héritage?

Pour répondre à cette question, il y a plusieurs situations à considérer :

Hypothèse n° 1 : Renonciation avant prescription des droits de succession

Si la renonciation à l’héritage a été effectuée avant la prescription. les droits de succession et de donation,

les droits de mutation immobilière n’auront pasà être payés, au cas où personne n’aurait été désigné comme favorisé depuis la démission.

Cependant, ceux qui ont été dans la situation d’héritiers plus tard, doivent contribuer le montant des impôts fonciers.

Il est à noter que, pour renoncer effectivement à l’héritage, il faudra le faire expressément et publiquement devant notaire,ou par voie judiciaire par écrit, sans en aucun cas que des renonciations partielles soient admises.

À partir de ce point, il est possible de faire la renonciation à l’héritage translationnel ou la simple renonciation, conformément à la réglementation de l’impôt qui régit les successions et les donations.

Hypothèse n°2 : Renonciation à l’héritage en faveur d’un autre héritier

Un autre cas de renonciation translationnelle est celui qui se produit expressément en faveur d’un autre héritier, puisque les obligations fiscales sont doublées dans ce cas.

Les deux personnes seront soumises à l’impôt sur les transferts de propriété. Celui qui va renoncer à l’héritage doit payer ses impôts patrimoniaux par voie d’héritage, ainsi que celui qui bénéficie de l’héritage au cas où il n’y aurait pas de prix en faveur.

Cependant, s’il y en a un, vos impôts sur les transferts de propriété seront effectués par le biais de transferts de propriété.

Hypothèse no 3 : Les droits de succession ont déjà expiré

En revanche, si la renonciation à l’héritage intervient alors que les droits de succession ont été prescrits, ces impôts ne seront pas payés si l’héritage est accepté.

La personne qui démissionne n’aura pas non plus à le faire puisque, à des fins fiscales, il sera entendu qu’un don a été fait à ceux qui sont finalement favorisés. Ceux-ci, en revanche, doivent taxer l’impôt sur les transmissions patrimoniales par le biais de dons.

En conclusion, nous pouvons dire que ces dernières années, le nombre d’héritiers qui renoncent à leur héritage a augmenté parce qu’ils ne peuvent pas se permettre les droits de mutation immobilière. Comme indiqué dans les paragraphes précédents, le moment où une telle démission aura lieu sera la clé.