Falso autónomo

L’Union des professionnels et travailleurs indépendants (UPTA) estime qu’il y a actuellement environ 230 000 personnes qui travaillent en situation de faux travailleur indépendant.

Ce chiffre représente 96 % des travailleurs indépendants économiquement dépendants (TRADE).

Après cette figure, il existe des doutes que nous résoudrons dans ce post, en plus de clarifier les sanctions auxquelles une entreprise est exposée en embauchant ses travailleurs comme faux indépendants.

Qu’est-ce qu’un faux travailleur autonome?

Un faux indépendant est le travailleur dont la subsistance dépend d’un payeur unique, ce qui en fait factuellement des salariés.

Cependant, grâce à ce chiffre, l’entreprise tente de s’épargner en faisant des dévoilés à ses employés dans la sécurité sociale.

En ne les arrêtant pas, l’entreprise évitede payer les cotisations, qui sont l’un des postes les plus volumineux dans la comptabilité de toute entreprise. C’est ainsi le travailleur lui-même qui doit les introduire, ainsi que la TVA et l’IRPF.

Pour plus d’informations, le travailleur ne se faisant pas perdre d’autres droits, tels que les congés et repos payés ou les congés. En outre, d’autres droits sont affectés, tels que la réservation d’emploi dans certaines circonstances ou la définition de l’accident du travail, plus restrictive pour les travailleurs indépendants.

Il convient de noter qu’un faux indépendant n’est pas la même chose qu’un indépendant économiquement dépendant (TRADE).

LE TRADE est un travailleur autonome qui perçoit 75 % ou plus de ses revenus au même client. C’est pourquoi la législation lui offre une protection supérieure à celle d’un indépendant ordinaire.

Cette protection comprend certains éléments tels que les jours de repos, les jours fériés et les congés (bien qu’ils ne soient pas rémunérés) ou un concept d’accident du travail très similaire à celui qui s’applique au travailleur salarié. Ils sont également protégés contre la cessation d’activité

imputable au client.

En définitive, le faux travailleur autonome est un salarié qui travaille dans la fraude de droit.

En ce sens, c’est l’entreprise qui enfreint la loi, car elle évite d’embaucher comme il se doit un employé.

Principales conséquences de l’embauche en tant que faux travailleur autonome

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Les cotisations de sécurité sociale représentent environ 30% de ce qu’un travailleur perçoit. C’est-à-dire que lorsqu’une entreprise verse 1 500 euros de salaire à un travailleur, environ 500 euros sont investis dans des cotisations, tandis que le travailleur reçoit environ 1 000 euros.

Évidemment, éviter l’entrée de ces sommes dans les caisses publiques n’a qu’un seul nom: fraude. Les entreprises qui choisissent d’embaucher de faux travailleurs autonomes commettent des infractions sociales.

Ceci a une pertinence procéduralepuisque le contrat liant un travailleur indépendant (RETA) ou TRADE à l’entreprise ou au professionnel auquel il fournit des services est de nature commerciale. Les différends sont donc dirigés au siège civil, où l’autonomie de la volonté prime.

Toutefois, au moment où il est établi que l’entreprise a commis une infraction sociale, celle-ci sera réglée au siège social. Et dans cet ordre prévalent des principes garantis tels que l’in dubio pro-opérateur,ce qui facilitera la victoire du travailleur, en tant que partie faible de la relation.

En fin de compte, pour que la relation puisse être exclue de l’ordre social, les « notes de travail » ne peuvent pas être fournies:

  • Volontariat.
  • Dépendance.
  • L’absinthe.
  • La vengeance.

Dans ce cas, chacune des notes de travail est présente, de sorte que le faux travailleur indépendant est légalement considéré comme un travailleur salarié.

Par conséquent, l’entreprise qui l’a engagé agit ainsi en fraude de droit, ce qui peut lui entraîner des sanctions.

Sanction pour faux travailleur autonome

L’infraction pour l’embauche d’un faux travailleur autonome peut être sanctionnée par des amendes allant de 3126 à 10 000 euros. Cette sanction s’applique pour chaque travailleur en situation irrégulière.

En outre, les cotisations sont destinées au paiement des prestations de sécurité sociale. Ce qui signifie que celle-ci réclamera votre revenu, de sorte que l’entreprise devra payer tous les versements payés et non prescrits plus les suppléments correspondants.

Les cotisations de sécurité sociale sont prescrites sur quatre ans, les surtaxes allant de 10 à 35 %. Toutefois, dans ces cas, les circonstances sont généralement présentes pour que la surtaxe à appliquer soit de 35%.

En outre, le travailleur pourrait exiger:

  • Que le statut de travailleur salarié fixe dans l’entreprise lui soit reconnu.
  • Que la différence entre ce qui est perçu et ce qui est prévu dans la convention

    lui soit versée, lorsque celui-ci est plus élevé.

  • Que l’indemnité de licenciement correspondante luisoit versée, le cas échéant.

Comment éviter les sanctions pour faux travailleur autonome

Évidemment, la meilleure façon d’éviter une sanction pour faux travailleur indépendant est de ne pas embaucher de travailleurs dans ces circonstances.

Le RETA ou TRADE doit utiliser ses propres moyens et outils, il convient donc d’éviter toute apparence de dépendance.

Il s’agit notamment d’accorder un accès discrétionnaire aux locaux de l’entreprise, de lui accorder des informations d’identification, des cartes de visite, des uniformes ou des adresses électroniques d’entreprise et de lui fixer des horaires ou une présence au bureau.

Les entreprises doivent être très prudentes dans la réalisation de ce type de pratiques. Les conséquences de l’embauche en tant que faux travailleur autonome sont graves, car la loi vise à protéger les travailleurs privés de leurs droits.