Le délai de prescription pour les infractions fiscales est et a toujours été une question controversée parce qu’il suscite de nombreux doutes chez les contribuables et qu’il est également sujet à interprétation. Dans les relations avec le Trésor, il n’y a pas deux situations identiques, bien qu’elles puissent être similaires. Cet article tentera de préciser quand une infraction fiscale devrait être considérée comme expirée et quelles conditions et caractéristiques devraient être remplies.

Prescription de dettes auprès du Trésor

Le délai de prescription pour les infractions fiscales

est régi par la Loi générale sur l’impôt,en particulier par l’article 66. Cet article établit un délai de 4 ans pour la prescription des infractions fiscales.

Les dettes envers l’administration fiscale ne sont pas éternelles, en fait, il est habituel que la législation elle-même établisse une période au cours de laquelle ces crimes sont prescrits.

Dans le cas où l’administration n’engage aucune procédure de poursuite ou d’enquête, le crime auprès du Trésor expire après 4 ans.

Cependant, au moment où il procède à une enquête sur des crimes fiscaux avec le Trésor ou que l’administration poursuit et engage un procès, le terme est gelé et cesse de se calculer.

Par conséquent, dans ces cas, le délai de prescription du crime ne se produit pas, mais la durée de l’infraction est prolongée jusqu’à ce que le procès soit résolu.

Toutefois, le délai de prescription et les sanctions pouvant découler du non-paiement des dettes auprès de l’administration varient en fonction du type de fraude ou de crime commis.

Types d’infractions fiscales :

  • Le délit fiscal général,qui consiste à frauder un montant supérieur à 120 000 euros et qui prescrit généralement après 5 ans.
  • Le délit fiscal aggravé,qui est celui qui suppose une infraction pour un montant supérieur à 600 000 euros et qui, par conséquent, implique une prescription du crime à 10 ans.

Fraude fiscale vs violation fiscale : où est la différence?

Cependant, lorsqu’on parle de crimes fiscaux, il est nécessaire de différencier par type de crime, car les conséquences et les prémisses établies par la loi en fonction de la gravité et du type de crime varient considérablement. Ainsi, un crime de fraude fiscale n’est pas la même chose qu’une infraction fiscale.

L’infraction fiscale consiste en une action volontaire qui est caractérisée dans la législation.

Il est nécessaire de satisfaire aux exigences suivantes pour être considéré comme tel:

  1. Il doit y avoir une législation réglementant cette infraction et la classant comme une infraction précisant une certaine sanction en cas de non-conformité.
  2. Il doit y avoir un montant de pénalité pour cette infraction.
  3. Il est nécessaire qu’il y ait eu une intention au moment de commettre l’infraction,c’est-à-dire qu’il y ait eu une volonté claire de commettre l’infraction avec les conséquences qui en découlent.

Parmi les infractions qui peuvent être caractérisées dans les règlements, une distinction est faite entre les infractions mineures, graves et très graves,et sont généralement motivées par le non-paiement des impôts et obligations correspondants au Trésor. Une autre cause de violation est le fait de cacher des données à l’administration.

De son côté, l’infraction fiscale est considérée comme plus grave de sorte que les sanctions appliquées dans ces cas sont passibles d’années de prison.

Un crime de fraude fiscale peut être puni d’une peine d’emprisonnement comprise entre 1 et 5 ans de prison et d’amendes supérieures à six fois le montant escroqué, ainsi que de la perte totale du droit de recevoir des subventions.

De même, dans ces crimes, le droit de recevoir des incitations fiscales pour une période comprise entre 6 mois et 2 ans est également perdu.

Quand le délai de prescription pour les infractions fiscales avec le Trésor se produit-il?

Un crime fiscal avec le Trésor a une période limite au cours de laquelle l’administration cesse de le réclamer ou de le demander.

Ces crimes, s’ils n’ont pas été traduits en justice ou n’ont pas fait l’objet d’une enquête par le Trésor, finissent par prescrire 4 ans à compter du moment où le droit de se conformer à l’obligation qui lui est manqué est généré. Par conséquent, la description du terme du Trésor atteint jusqu’à 4 ans.

Jusqu’à l’expiration des dettes auprès du Trésor, le débiteur sera tenu de payer le montant de la dette qui, habituellement, sera augmenté du montant des intérêts moratoires.

Le montant de l’infraction a une influence déterminante sur le délai de prescription. Ainsi, pour les crimes de montants supérieurs à 120 000 euros sont de 5 ans,mais pour les montants supérieurs à 600 000, la durée est prolongée à 10 ans.

Le dépôt d’un recours n’entraîne pas de suspension du calcul du délai de remboursement du montant, sauf si c’est le juge qui décrète la suspension du calcul du délai.

Comme on le voit dans cet article, les dettes auprès de l’administration, bien qu’elles aient une période d’expiration, doivent être suivies car l’administration peut déposer un appel qui affecterait automatiquement le calcul de la durée.