Le Trésor public prévoit pour 2016 une émission nette de 45 000 millions d’euros, soit un chiffre inférieur de 9,1% à celui prévu dans les budgets généraux de l’État pour l’année prochaine. De ce montant, la plupart (41 000 millions) seront des émissions à long terme et le reste sera des bons du Trésor.

Pour l’ensemble de l’année, les émissions nettes ont également été inférieures aux prévisions au début de l’année, avec l’encours de la dette et des coûts d’émission les plus bas de l’histoire et une prolongation de la durée de vie moyenne. Plus précisément, l’émission nette s’est élevée à 47 717 millions d’euros, soit 7 283 millions de moins que prévu initialement. La dette détenue par les non-résidents représente 53,5 % du total.

Cette réduction progressive du déficit public permet une meilleure performance du marché ces dernières années, par rapport aux sommets atteints en 2012. En 2015, l’émission nette de trésorerie s’élevait à 47 717 millions d’euros, soit la moitié de celle réalisée il y a quatre ans. Les 45 milliards d’euros prévus pour 2016 représentent une réduction supplémentaire de 5,7%. Les émissions brutes sont également réduites au cours de ces années. Il est passé de 236 817 millions d’euros fin 2015 à 226 694 millions d’euros attendus pour 2016. Au cours de l’année à venir, la majeure partie de l’émission nette se concentrera sur le long terme (41 000 millions), et si les échéances sont incluses, la distribution sera de 125 301 millions à moyen et long terme et de 101 393 en bons du Trésor.

La majeure partie des 236 817 millions de financements bruts en 2015 a été obtenue dans le contexte de 48 adjudications, 24 d’obligations et d’obligations d’État et 24 de bons du Trésor. Le reste du programme de radiodiffusion a été couvert par quatre syndicats d’obligations de l’État.

La syndication permet de diversifier géographiquement et par type d’investisseur le placement d’obligations tout en fournissant de nouveaux indices de référence avec liquidité sur les marchés mondiaux. Deux nouvelles références d’obligations d’État à 10 ans, pour un montant total de 14 000 millions d’euros, une référence d’obligations d’État à 15 ans pour un montant de 7 000 millions d’euros et une référence d’obligations d’État à 15 ans liées à l’inflation de la zone euro pour un montant de 3 500 millions d’euros ont été émises par cette technique. Le programme d’obligations d’État et de débentures indexées sur l’inflation de la zone euro, lancé en 2014, a été intégré au programme d’adjudications régulières en 2015.

Les adjudications ont bénéficié d’une bonne demande, comme en témoignent les ratios de couverture élevés, 2,27 en moyenne dans les adjudications d’obligations et de débentures et 2,42 dans celles des lettres.

En 2015, le Trésor a également réussi à réduire le coût et le risque du portefeuille de la dette de l’État. Le coût moyen de l’émission de la dette de l’État est passé de 1,52 % en 2014 à 0,84 % en 2015. Cela a eu un impact sur un coût moyen plus faible de la dette de l’État en circulation qui est passé de 3,47% fin 2014 à 3,14% fin 2015. Ces deux chiffres sont les plus bas de l’histoire du Trésor. Depuis 2013, la durée de vie moyenne de l’encours de la dette augmente. Cette tendance s’est intensifiée en 2015, année où elle est passée d’une durée de vie moyenne de 6,28 ans à 6,45 ans.

Fin novembre 2015, les avoirs en dette publique non s’est établi à la fin du mois de novembre 2015, les dernières données disponibles, à 418 738 millions d’euros, soit 53,5% du portefeuille total enregistré. Cela contraste avec le minimum enregistré en 2012, année au cours de laquelle le portefeuille enregistré entre les mains d’investisseurs non-résidents s’élevait à 191 836 millions d’euros.

Le calendrier des émissions pour 2016 est le suivant :

La majeure partie du programme sera mise en œuvre par la tenue d’adjudications ordinaires d’obligations et d’obligations d’État et de bons du Trésor. À l’occasion, d’autres méthodes d’émission peuvent être utilisées, telles que des syndications bancaires, des placements privés ou des enchères spéciales.