Aujourd’hui, le 1er juillet, l’administration fiscale lance la campagne d’impôt sur les sociétés de l’exercice 2020, cette année, les délais redeviennent les délais généraux qui ont été modifiés au cours de l’exercice précédent à l’occasion de la crise sanitaire, donc un délai unique de présentation: vingt-cinq jours après la fin de la période d’imposition, pour les exercices coïncidant avec l’année civile, le délai expire le 25 juillet.

Principaux développements dans les modèles de déclaration de l’EI pour l’exercice 2020

La BOE du 8 juin 2021 et en vigueur à partir d’aujourd’hui, le 1er juillet, a publié la HAC/560/2021, qui approuve les modèles de déclaration de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur le revenu des non-résidents. pour les périodes d’imposition engagées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020, donne des instructions relatives à la procédure de déclaration et d’entrée et fixe les conditions générales et la procédure de dépôt électronique.

Voici d’autres nouveautés introduites dans le modèle 200:

  • L’AEAT a lancé l’année dernière le service de consultation des données fiscales sur les sociétés, qui maintient ces données à titre d’information pour l’exercice 2020.
  • Le tableau de détail des corrections au résultat du compte de profits et pertes est obligatoire pour tous les ajustements, avec le détail de permanent ou temporaire, résultant de l’exercice ou des exercices précédents
  • Changements liés au régime économique et fiscal des Canaries en ce qui concerne les déductions pour investissements aux Canaries avec limites majorées.
  • En ce qui concerne les états comptables, le compte de profits et pertes détaille les dépenses pour services de professionnels indépendants indépendamment des autres dépenses de l’exploitation.

Comme pour les exercices précédents, les formulaires prévus pour fournir des informations relatives à certaines corrections et déductions au compte de profits et pertes d’un montant égal ou supérieur à 50 000 euros sont publiés sans modification (annexe III) et le mémoire annuel des activités et projets mis en œuvre et des chercheurs touchés par des primes à la sécurité sociale (annexe IV).

Une nouvelle annexe, annexe V, apparaît pour la communication de la concrétisation des investissements anticipés et de leur système de financement par rapport aux réserves d’investissement aux Canaries.

En 2020, le décret-loi royal 35/2020 du 22 décembre est publié, dont l’article 14 prévoit une modification de la déductibilité des pertes sur dépréciation des créances résultant d’éventuelles insolvabilités de débiteurs dans des entreprises de petite taille au cours des périodes d’imposition commençant en 2020 et 2021.

Les contribuables de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le revenu des personnes physiques ou de l’impôt sur le revenu des non-résidents qui obtiennent des revenus par établissement permanent situé sur le territoire espagnol qui remplissent les conditions de l’article 101 de la loi 27/2014, du 27 novembre, de l’impôt sur les sociétés, pendant les périodes d’imposition commençant en 2020 et en 2021, ils peuvent déduire, au cours de ces périodes, les pertes de dépréciation des créances résultant d’éventuelles insolvabilités de débiteurs lorsque, au moment de l’exercice de l’impôt, le délai qui s’est écoulé depuis l’expiration de l’obligation visée à l’article 13, paragraphe 1, point a), de cette loi est de trois mois, au lieu de six mois, ce qui était le délai précédent.

 

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Le délai de dépôt

Il est maintenu de manière générale dans les 25 jours civils suivant six mois après la fin de la période d’imposition (cette année, le dimanche 25 juillet, la date limite est le 26 juilletpour les établissements dont la période d’imposition 2020 coïncide avec l’année civile.

Toutefois, si la période d’imposition coïncide avec l’année civile et que la domiciliation du paiement de la dette fiscale, le délai pour ce prélèvement bancaire ets du 1er au 20 juillet 2021, y compris, bien qu’elle puisse être réalisée auprès de l’établissement de dépôt agissant en tant que collaborateur à la gestion de recouvrement (banque, caisse d’épargne ou coopérative de crédit) situé sur le territoire espagnol où est ouvert en son nom le compte sur lequel le paiement est domicilié. Dans les cas de prélèvement automatique, les paiements sont compris comme effectués à la date de débit au compte des prélèvements, le paiement délivré par l’établissement de dépôt étant considéré comme justifiant du revenu.

Tout cela, sans préjudice des délais de présentation des déclarations établies par les Communautés autonomes du Pays basque et de navarre.

Il rappelle qu’il aura un caractère obligatoire pour les contribuables, la présentation par voie électronique via Internet des modèles 200 et 220,quelle que soit la forme ou la dénomination adoptée par l’assujetti de la taxe.

Incidence du COVID-19 sur les comptes annuels et l’impôt sur les sociétés

L’ordonnance approuvant les nouveaux modèles pour la présentation au registre du commerce des comptes annuels reprend cette année plusieurs nouveautés:

  • L’inclusion, dans l’instance de présentation des modèles de dépôt des comptes, de la date de publication du rapport d’audit, de l’indication du type d’audit – volontaire ou obligatoire – effectué et du numéro de ROAC de l’auditeur ou de la société d’audit qui a publié le rapport, tout en prévoyant la possibilité d’intervention de plus d’un auditeur ou d’un organisme d’audit.
  • La présentation séparée des informations non financières, qui fait partie du rapport de gestion des sociétés tenues de les établir conformément à la loi 11/2018
  • À titre exceptionnel et transitoire, la fiche de déclaration COVID 19 est incluse, en se référant spécifiquement à l’impact de l’état d’alerte de la pandémie COVID sur les entreprises.
  • En tant que changement important de caractère commercial, affectant la répartition des résultats, les entreprises qui ont bénéficié de dossiers de réglementation de l’emploi régis par le RDL 18/2020 ne peuvent procéder à la distribution de dividendes correspondant à l’exercice fiscal au cours du cours duquelle ces dossiers s’appliquent, cette limitation ne s’applique pas aux entreprises qui avaient moins de travailleurs en situation de congé. Cette limite fait que le droit de séparation des associés prévu à l’article 348 bis, paragraphe 1, de la loi sur les sociétés de capitaux ne s’applique pas.

Qui est assujetti à l’impôt sur les sociétés?

La soumission à l’impôt est déterminée par la résidence sur le territoire espagnol. Sont considérées comme résidentes sur le territoire espagnol les entités dans lesquelles se trouvent l’une des conditions suivantes:

  1. Qu’ils auraient été constitués conformément aux lois espagnoles.
  2. Ayant leur siège social sur le territoire espagnol.
  3. Ayant le siège de direction effective sur le territoire espagnol.

À cette fin, une entité est réputée avoir son siège de direction effective sur le territoire espagnol lorsqu’elle y fixe la direction et le contrôle de l’ensemble de ses activités.

L’administration fiscale peut présumer qu’une entité établie dans un pays ou territoire de null imposition ou considérée comme un paradis fiscal a sa résidence sur le territoire espagnol lorsque ses actifs principaux, directement ou indirectement, consistent en des biens situés ou des droits qui sont respectés ou exercés sur le territoire espagnol, ou lorsque son activité principale se développe sur celui-ci, à moins que cette entité ne prouve que sa direction et sa gestion effective ont lieu dans ce pays ou territoire. , ainsi que que la constitution et l’exploitation de l’entité répondent à des raisons économiques valables et à des raisons commerciales de fond autres que la simple gestion de titres ou d’autres actifs.

Concrètement, ils sont des contribuables de l’impôt, lorsqu’ils ont leur résidence sur le territoire espagnol: toute catégorie d’entités, quelle que soit leur forme ou leur dénomination, pour autant qu’elles aient une personnalité juridique propre, à l’exception des sociétés civiles qui n’ont pas d’objet commercial. Sont inclus, entre autres:

  • Les sociétés civiles à des fins commerciales
  • Les sociétés commerciales: anonymes, à responsabilité limitée, collectives, professionnelles, etc.
  • Les sociétés d’État, régionales, provinciales et locales.
  • Les sociétés coopératives et les sociétés agricoles de transformation.
  • Les sociétés unipersonnelles.
  • Les groupements d’intérêt économique.
  • Les groupements européens d’intérêt économique.
  • Les associations, fondations et institutions de toutes sortes, tant publiques que privées.
  • Les organismes publics (administrations de l’État, administration des Communautés autonomes, sociétés locales, organismes autonomes, etc.).

En outre, les entités suivantes, dépourvues de personnalité juridique propre:

  • Les fonds d’investissement réglementés par la Loi sur les institutions d’investissement collectif.
  • Les unions temporaires d’entreprises.
  • Les fonds de capital-risque.
  • Les caisses de retraite.
  • Les fonds de régulation du marché hypothécaire.
  • Les fonds de titrisation hypothécaire.
  • Les fonds de titrisation d’actifs.
  • Les fonds de garantie des investissements.
  • Les communautés titulaires de montagnes de quartier dans la main commune.
  • Les fonds d’actifs bancaires.

Les contribuables sont imposés sur la totalité du revenu qu’ils obtiennent, quel que soit le lieu où il a été produit et quelle que soit la résidence du payeur.

Qui est tenu de produire la déclaration d’impôt sur les sociétés?

Tous les contribuables de l’impôt sur les sociétés sont tenus de produire la déclaration de l’impôt sur les sociétés, qu’ils aient ou non développé des activités pendant la période d’imposition et que des revenus imposable aient été ou non obtenus.

Par conséquent, des circonstances telles que le fait que l’entité reste inactive ou qui, ayant une activité, n’ont pas été générées par la même revenu soumis à imposition, ne dispensent pas le contribuable de l’obligation de présenter la déclaration obligatoire.

Concrètement, les organismes sans but lucratif, les collèges professionnels, les associations d’entreprises, les chambres officielles, les syndicats de travailleurs et les partis politiques, entre autres, seront tenus de déclarer la totalité de leurs revenus, exonérés et non exonérés.

Comme seules exceptions à l’obligation générale de déclarer, la réglementation en vigueur prévoit:

  • Les entités déclarées totalement exonérées par l’article 9.1 de la loi sur l’impôt sur les sociétés ou qui leur sont applicables par le régime de cet article.
  • Les entités partiellement exonérées visées à l’article 9.3 de la loi sur l’impôt sur les sociétés qui remplissent les conditions suivantes:
  • Que leurs revenus totaux ne dépassent pas 75 000 euros par an.
  • Que les revenus des revenus non exonérés ne dépassent pas 2 000 euros par an.
  • Que tous les revenus non exonérés qu’ils obtiennent soient soumis à retenue.
  • Les communautés qui détiennent des montagnes de quartier en main commune pour les périodes d’imposition où elles n’ont pas de revenus soumis à l’impôt sur les sociétés, n’encourent aucune dépense, ne réalisent pas les investissements donnant droit à la réduction de l’assiette fiscale spécifiquement applicable à ces contribuables.

Quelle est la période d’imposition et l’encours de la taxe?

> Règle générale

La période d’imposition, à laquelle doit se référer la déclaration d’impôt sur les sociétés, coïncide avec l’exercice économique de chaque entité.

> Règles particulières

Même si l’exercice n’est pas terminé, la période d’imposition est considérée comme terminée dans les cas suivants:

  • Lorsque l’entité s’éteint. L’extinction est considérée comme survenue lorsque le siège d’annulation de la société au registre du commerce a lieu et qu’elle est donc tenue de produire sa déclaration dans les 25 jours civils suivant les six mois suivant ce siège d’annulation.
  • Lorsqu’un changement de résidence de l’entité résidant sur le territoire espagnol a lieu à l’étranger.
  • Lorsque la forme juridique de l’entité est transformée et que cela détermine la non-soumission à l’impôt sur les sociétés de l’entité résultante.
  • Lorsque la forme juridique de l’entité est transformée et que cela détermine la modification de son type d’imposition ou l’application d’un régime fiscal spécial.

En aucun cas, la période d’imposition ne peut dépasser douze mois.

 

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