Comment une société espagnole doit être imposée sur la distribution de dividendes effectuée par une société étrangère ayant sa résidence fiscale en dehors de l’Espagne dont un pourcentage d’actions est détenu, en tenant compte du fait que le pays a un accord pour éviter la double imposition avec l’Espagne.
La participation dans une société étrangère ayant sa résidence fiscale en dehors de l’Espagne, qui en 2016 a l’intention de distribuer des dividendes, compte tenu du fait que le pays de résidence fiscale de la société a signé un accord pour éviter la double imposition avec l’Espagne, il est examiné si les dividendes obtenus par la société contribuable ayant sa résidence fiscale en Espagne doivent être imposés dans notre pays ou au contraire selon les accords signés entre les deux pays, cette distribution de dividendes serait exonérée.
Pour analyser l’exigence d’imposition dans ces cas, nous devons être en conformité avec les dispositions de la loi 27/2014, du 27 novembre, sur l’impôt sur les sociétés (LIS), qui dans son chapitre IV réglemente l’exonération pour éliminer la double imposition, dans son article 21 définit l’exonération pour éviter la double imposition sur les dividendes et les revenus provenant du transfert de titres représentant les fonds propres des entités résidentes et non-résidentes sur le territoire Espagnol, de sorte qu’il établit une série d’exigences que les entités doivent satisfaire.
Exigences qui doivent être données pour l’exemption.
1.- La première exigence exige que le pourcentage de participation, directe ou indirecte, dans le capital ou dans les fonds propres de l’entité soit d’au moins 5% ou que la valeur d’acquisition de la participation soit supérieure à 20 millions d’euros.
L’article 21.2.1º du LIS considère à cet égard que ceux provenant des titres représentant le capital ou les fonds propres des entités, quelle que soit leur contrepartie comptable, seront considérés comme des dividendes ou des parts de bénéfices.
La participation correspondante doit être maintenue sans interruption au cours de l’année précédant le jour où la prestation distribuée est due ou, à défaut, elle doit être maintenue ultérieurement pendant le temps nécessaire à l’exécution de ladite période.
Pour le calcul de la durée, la période pendant laquelle la participation a été détenue sans interruption par d’autres entités qui remplissent les circonstances pour être considérées comme appartenant à un groupe de sociétés sera également prise en compte, comme établi à l’article 42 du Code de commerce indépendamment de la résidence et de l’obligation de formuler des comptes annuels consolidés; c’est qu’il y a un groupe lorsqu’une société détient ou peut détenir, directement ou indirectement, le contrôle d’une autre ou d’autres personnes. Un groupe de sociétés est présumé exister lorsqu’une société qualifiée de dominante:
- Détient la majorité des droits de vote.
- Avoir le pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres de l’organe administratif.
- Elle peut disposer, en vertu d’accords conclus avec des tiers, de la majorité des droits de vote.
- A désigné avec ses voix la majorité des membres de l’organe administratif.
2.- Que l’entité faisant l’objet d’un investissement a été soumise et non exonérée d’un impôt étranger de nature identique ou analogue à cet impôt à un taux nominal d’au moins 10 pour cent au cours de l’année au cours de laquelle les bénéfices qui sont distribués ou auxquels elle participe ont été obtenus, indépendamment de l’application d’un certain type d’exonération, bonus, réduction ou déduction sur ceux-ci.
En ce qui concerne cette exigence, il est entendu qu’elle est remplie lorsqu’il existe une Convention visant à éviter les doubles impositions internationales, qui lui est applicable et qui contient une clause d’échange d’informations.
3.- Les revenus positifs obtenus lors du transfert de la participation dans une entité seront exonérés lorsque les exigences établies à la section 1 du présent article seront remplies. Le même régime s’appliquera aux revenus obtenus en cas de liquidation de l’entité, de séparation de l’associé, de fusion, de division totale ou partielle, de réduction de capital, d’apport non monétaire ou de transfert global d’actifs et de passifs.
La société qui a été soumise à un impôt étranger d’au moins 10%, doit se conformer à cette exigence au moment du transfert des actions, doit également avoir été imposée par cet impôt étranger pendant toutes les années au cours desquelles les actions ont été détenues.
Dans le cas où vous n’avez pas été soumis à l’impôt étranger pendant toutes les années, l’article 21.3 du LIS établit que les règles suivantes doivent être respectées:
« a) En ce qui concerne la partie du revenu qui correspond à une augmentation nette des bénéfices non distribués générés par l’entité faisant l’objet d’un investissement au moment de la détention de la participation, la partie qui correspond aux bénéfices générés au cours des années au cours desquelles l’exigence établie au paragraphe 1, point b), est remplie est considérée comme exonérée.
- b) En ce qui concerne la partie du revenu qui ne correspond pas à une augmentation nette des bénéfices non distribués générés par l’entité faisant l’objet d’un investissement au moment de la détention de la participation, il sera entendu qu’elle a été générée de manière linéaire, sauf preuve contraire, pendant la période de détention de la participation, en considérant exemptée la partie qui correspond proportionnellement à la participation au cours des années au cours desquelles l’exigence établie a été remplie. au paragraphe 1, point b). »
Sur la partie du revenu qui n’a pas droit à la retenue à la source, elle sera intégrée dans la base imposable, conformément à l’article 31 du LIS, ayant droit à la déduction de la totalité du quota le moindre des deux montants suivants:
- Le montant réel de ce qui est payé à l’étranger en raison d’un impôt de nature identique ou analogue à cet impôt, sans déduction des impôts non payés en vertu de l’exonération, du bonus ou de tout autre avantage fiscal, et comme limite maximale l’impôt à payer qui correspond selon l’accord pour éviter la double imposition.
- Le montant de la totalité de la redevance qui, en Espagne, correspondrait au paiement des revenus susmentionnés s’ils avaient été obtenus sur le territoire espagnol.
Conclusions
Pour que l’exonération de l’impôt sur les sociétés soit appliquée, l’entité qui obtient les dividendes doit avoir un pourcentage de partage supérieur à 5% et inférieur à 20 millions, et que cette société faisant l’objet d’un investissement n’est pas résidente sur le territoire espagnol et doit avoir été soumise et non exonérée par un impôt étranger analogue à notre impôt, qui a un taux nominal d’au moins 10 % au cours de l’année au cours de laquelle les bénéfices qui sont distribués ou auxquels il participe ont été obtenus, indépendamment de l’application d’un certain type d’exemption, de prime, de réduction ou de déduction sur ceux-ci.
De même, ce pays doit avoir signé un accord pour éviter la double imposition internationale, qui lui est applicable et qui contient une clause d’échange d’informations.
Enfin, la période d’un an de détention de la participation doit être respectée, mesurée avant l’applicabilité du dividende, ou à défaut, complétant cette période plus tard.
Leave A Comment