Lorsque la personne sur laquelle le respect des conditions doit être analysé est l’auteur, étant donné que les réductions s’appliquent à la date de l’échéance des droits de succession et des dons (DSS); si, au moment de son décès, toutes les conditions requises pour bénéficier de l’exonération de l’impôt sur la fortune sont remplies, les réductions de la DSD peuvent être appliquées.

Réduction des dons d’une entreprise familiale

Le père des requérants institue des héritiers à ceux-ci et à leur conjoint, qui, une fois décédés, présentent la liquidation de l’impôt sur les successions et les donations et demandent la réduction de 95 % de la valeur des participations incluses dans la succession, pour lesquelles les conditions fixées à cet effet sont présumées remplies.

L’administration refuse l’application de cet avantage, considérant que la condition liée à l’exercice effectivement par l’auteur (ou l’une des personnes de son « groupe familial » défini à cet effet) n’est pas remplie. fonctions de direction au niveau de l’entité, percevant ainsi une rémunération représentant plus de 50% de ses rendements commerciaux, professionnels et du travail personnel de l’exercice à considérer.

Non conformes, les intéressés déposent d’abord une plainte économique et administrative devant le Tribunal económico-administratif régional (TEAR) de Galice, puis un recours de recours devant le Tribunal económico Administrativo Central (TEAC); qui confirment la position maintenue par l’inspection en considérant que:

  1. En l’espèce, la question clé est de savoir si l’activité de l’auteur était sa principale source de revenus; pour laquelle il devait lui rapporter une rémunération représentant plus de 50% de l’ensemble des performances des entreprises, des professionnels et du travail personnel.
  2. Lorsque c’est l’auteur de la personne qui doit exercer les fonctions de direction relatives à l’entité pour laquelle les titres visent à appliquer cet avantage fiscal, afin d’analyser si l’activité de directive constituait sa principale source de revenus, il convient de prendre en considération la totalité des revenus d’entreprise ou professionnels obtenus par celui-ci au regard de la dernière période d’imposition de l’IRPF, ce qui conduit au temps écoulé entre la date du décès et le 1er janvier précédent.

Dans ce cas, il est établi que la rémunération perçue par le responsable pendant cette période ne représente pas plus de 50% de la totalité de ses revenus.

Dans ces cas, on ne peut affirmer, quelle que soit l’activité qu’elle a développée au cours de l’entité, que celle-ci soit sa principale source de revenus. Le TEAC considère donc qu’il n’est pas important d’analyser si ces rémunérations ont été perçues pour l’exercice effectif par l’auteur de fonctions de direction.

Ainsi, sur la base de ce qui précède, le TEAC rejette le recours en confirmant intégralement la décision attaquée.

Participations dans des entreprises individuelles ou professionnelles et dans des entités exonérées d’impôt sur la fortune

Le don de ces biens bénéficie d’une réduction de 95% de leur valeur, lorsqu’il est effectué en faveur du conjoint et/ou des descendants (ou adoptés), pour autant que les conditions suivantes soient remplies:

  1. Le donneur doit être de 65 ans ou plus ou être en situation d’incapacité permanente (invalidité absolue ou importante).
  2. Si le donateur exerçait des fonctions de direction, il doit cesser de les exercer et percevoir des rémunérations pour cette raison, dès la transmission. La simple appartenance au conseil d’administration de l’entité n’est pas considérée comme une fonction de direction, mais ce qui est vraiment décisif, c’est que ces fonctions impliquent l’administration, la gestion, la direction, la coordination et le fonctionnement de l’organisation concernée, quelle que soit la dénomination utilisée pour les qualifier, ce qui implique d’analyser chaque cas séparément.
  3. Le donateur doit conserver l’acquis et le droit à l’exonération de l’impôt successoral pendant dix ans.

 

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Don d’entreprises individuelles ou d’entreprises professionnelles et participations dans des entités exonérées de l’impôt sur la fortune

Il faut tenir compte du fait qu’il existe des Communautés autonomes qui ont établi certaines spécificités en ce qui concerne cette réduction.

Le modèle officiel 651 d’autoliquidation de la taxe, approuvé par le ministère des finances et des administrations publiques, prévoit l’application de cette réduction, de sorte que ce formulaire doit être utilisé lors du choix de la déclaration et de la liquidation administratives. Toutefois, si le document formalisant le don contient toutes les données d’identification des sujets intervenants, des biens transmis, y compris leur évaluation, seul ce document qui sera considéré comme une déclaration fiscale peut être présenté.

« Don/Doña nom et prénom »,major, avec N.I.F. « nombre »et domicile, aux fins de notifications, dans « localité, rue, numéro, code postal » agissant aux fins de la présentation et de l’apport de documents et de copies, ainsi que de leur validité et de leur efficacité auprès de l’administration, il convient de tenir compte des dispositions de la LPAC articles 27, 28, 53 et 66.3, qui régit le dépôt de mémoires, de documents et de demandes auprès de l’administration, la délivrance de copies et le retour d’originaux.

La Common Administrative Procedure Act (LPAC) est entrée en vigueur en octobre 2016. Les procédures engagées précédemment sont régies par la réglementation précédente en vertu de la LPAC disp.trans.3ª.a; c’est-à-dire: LRJPAC art.35.c, 46 et 70.3 et RD 772/1999, qui régit le dépôt de mémoires et de demandes auprès de l’administration générale de l’État, la délivrance de copies et le retour d’originaux (notamment le RD 772/1999 art.2 à 9).

A. Si vous intervenez en votre propre nom:

En son propre nom, il comparaît et, le cas échéant,

B. S’il intervient en tant que représentant:

Représentant « Don/Doña nom et prénom du représenté »,majoré, « état civil »,domicilié en « localité, rue, numéro, code postal du représenté » et N.I.F. « numéro NIF du représenté »,selon le document ci-joint, dont une copie originale est fournie pour être rassemblée par le fonctionnaire, apparaît et, le cas échéant,

Il expose :

1. D’ABORD

Dans le cas des biens immobiliers, l’article 633 du Code civil exige comme condition de validité du don la formalisation en acte public qui concrétise le bien donné et la valeur des charges à remplir par le donateur.

Que des affaires juridiques ont été conclues récemment en vertu desquelles « Don/Doña nom et prénom du donateur »,avec N.I.F. « numéro de NIF du donneur »,donateur, a organisé gratuitement des – une entreprise individuelle à laquelle- une entreprise professionnelle à laquelle – des participations dans des entités auxquelles s’applique l’exonération prévue à l’article 4.Huit de la loi 19/1991 du 6 juin, de l’impôt sur la fortune.

Cette disposition gratuite a été faite en faveur de « Don/Doña nom et prénom du donateur »,avec N.I.F. « numéro de NIF du donateur »,donateur et assujetti de l’impôt, qui l’a acceptée. Il est joint à cette lettre originale et photocopie pour la comparaison du document dans lequel ladite donation a été formalisée.

2. DEUXIÈME

Si l’entreprise familiale ne tient pas la comptabilité conforme au code de commerce, le système suivi pour évaluer l’entreprise et fournir la preuve correspondante doit être précisé.

Que la valeur attribuée par les parties à l’entreprise précitée à ce bien, telle qu’elle ressort du dernier bilan approuvé par l’entreprise, l’entreprise professionnelle, l’entité, a été de « en lettre » euros(« en nombre »€). Photocopie obligatoire du dernier bilan approuvé est jointe à cette lettre en tant que document annexé.

3. TROISIÈME

Que, l’article 20.6 de la loi 29/1987, du 18 décembre, sur les droits de succession et les donations, prévoit que, pour déterminer la liquidable, une réduction de l’assiette imposable de 95% de la valeur d’acquisition sera appliquée dans des cas de donation tels que le présent, pour autant que les conditions suivantes soient remplies:

À titre de restriction, la loi sur les droits de succession et les donations (LISD) article 20.6 prévoit que, à cette fin, la simple appartenance au conseil d’administration de la société ne doit pas être comprise parmi les fonctions de direction.

  • que le donneur a 65 ans ou plus ou qu’il soit en situation d’incapacité permanente, en degré d’invalidité absolue ou importante;
  • que, si le donateur exerçait des fonctions de direction, il cesserait d’exercer et de percevoir des rémunérations pour l’exercice de ces fonctions dès la transmission; y
  • que le donateur s’engage à les maintenir et ait droit à l’exonération de l’impôt sur la fortune pendant les 10 années suivant la date de l’acte public de donation, à moins qu’il ne décède dans ce délai, sans pouvoir accomplir des actes de disposition et des opérations de société qui, directement ou indirectement, peuvent entraîner une diminution substantielle de la valeur de l’acquisition.

4. QUATRE

Le modèle a été réalisé en prenant les valeurs établies par la LISD d’État. Il convient de tenir compte, lors de l’élaboration de la lettre, du tableau applicable dans la Communauté autonome de résidence en ce qui concerne la parenté, les tarifs et les coefficients de patrimoine préexistant puisque, si la Communauté autonome en a approuvé une, celle-ci et non celle de l’État s’applique.

Que, aux fins de l’application de ladite réduction de l’assiette et de la possibilité de liquidation de la taxe, les manifestations suivantes sont effectuées:

  • Que le donneur a « âge » ans. Original et copie de votre D.N.I. sont joints pour être comparés.

Si le donneur est en situation d’incapacité:

  • Que le donneur est en situation d’incapacité permanente dans la mesure où,« absolu ou grande invalidité ». Le certificat de« l’organisme compétent de la Communauté autonome »sur le degré d’incapacité est joint.
  • Que le donateur s’engage à maintenir le présent don dans sa succession et espère avoir droit à l’exonération de l’impôt sur la fortune pendant les dix années suivant la date de son acquisition, à moins qu’il ne décède dans ce délai, et à ne pas effectuer d’actes de disposition et d’opérations qui, directement ou indirectement, peuvent entraîner une diminution substantielle de la valeur de l’acquisition.
  • Que le degré de parenté qui lie le donneur et le donneur est celui de – conjoint- descendant – adopté. Original et photocopie du livre de famille sont joints pour comparaison.
  • Que le patrimoine préexistant du donateur est – inférieur ou égal à 402.678,11€.- supérieur à 402.678,11€, atteignant le chiffre « montant en nombre »€. Original et photocopie de la déclaration d’impôt successoral de la dernière période autoliquidée sont jointes.
  • Que le donateur exerçait des fonctions de direction, qu’il a cessé d’exercer, et qu’il a également cessé de percevoir des rémunérations pour l’exercice de ces fonctions depuis le moment de la transmission.

5. CINQUIÈME

que, compte tenu de l’article 34 de la loi 29/1987, du 18 décembre, de l’impôt sur les successions et les donations, et à l’article 66 et suivants du décret royal 1629/1991, du 8 novembre, portant approbation du règlement sur les droits de succession et les donations, par la présente lettre, dans le délai fixé à cet effet, nous procédons à la déclaration des données nécessaires concernant le don précité pour que cette administration fiscale procède à la liquidation de l’impôt sur les successions et les dons.

En vertu de tout cela, DEMANDE que, sur présentation de cette lettre, en temps utile, ainsi que l’ensemble des documents qui s’accompagnent, il soit servi de l’admettre et d’avoir pour déclaration formulée de l’impôt sur les successions et les donations, modalité Dons, pour que cette administration fiscale procède à la pratique de la liquidation appropriée.

La restructuration ultérieure n’affecte pas

Le don d’actions ou de participations d’entreprises familiales bénéficie d’importantes incitations fiscales.

Toutefois, ces incitations sont-elles maintenues si ces entreprises fusionnent ou se scindent par la suite?

Restructuration :

Comme vous le savez, le don d’actions ou de participations d’entreprises familiales bénéficie d’une prime de 95 % sur la DSI.

Il rappelle que les conditions nécessaires pour en profiter sont:

  • Que le donneur doit avoir 65 ans ou plus ou être en situation d’incapacité permanente (invalidité absolue ou importante).
  • Si le donateur exerçait des fonctions de direction, il doit cesser de le faire et percevoir des rémunérations pour cette cause. Cela peut rester membre de l’organe d’administration (quoique passivement).
  • Le donateur doit conserver ce qui lui est acquis dans des conditions lui permettant de continuer à bénéficier des incitations des entreprises familiales pendant dix ans.

Cette dernière exigence suscite souvent quelques doutes. Et l’une d’entre elles concerne ce qui se passe si, après le don, une restructuration d’entreprise est effectuée et si les nouveaux titulaires finissent par recevoir des actions ou des participations d’une autre (à la suite d’une opération de fusion, de scission ou d’échange de titres).

Eh bien:

  • Ces opérations n’affectent pas la réduction du DSD. Elles n’affecteraient que si elles ne concernaient pas le régime de neutralité fiscale qui leur est applicable et, en outre, si elles mettaient en évidence une perte de valeur importante.
  • Mais si la restructuration est accueillie dans le régime de neutralité (ou, sans être accueillie, ne révèle pas de perte de valeur substantielle), les incitations dont bénéficie le don ne seront pas perdues (à condition, en outre, que les actions ou participations reçues permettent de continuer à appliquer à leurs titulaires les incitations de l’entreprise familiale).

Vente ultérieure:

Le deuxième doute se pose au moment où l’un des donateurs veut vendre les actions ou les participations avant l’an 10e année (parce que des écarts sont apparus entre les frères, par exemple). Or, vous ne perdrez pas non plus les incitations si, après cette transmission, vous réinvestissez dans une nouvelle entreprise pour laquelle vous avez toujours droit.

  • En définitive, ce que veut le Trésor, c’est qu’une activité économique subsiste (même si elle est différente de celle initialement transmise et a donné droit aux réductions de la DSD).
  • Naturellement, ce problème ne se posera pas si la vente a lieu après l’expiration du délai de maintenance prévu par la réglementation.

Il rappelle que, dans ces ventes, le titulaire conservera la date et la valeur d’acquisition du donateur qui lui a transmis les participations. Cela peut entraîner une réduction importante de l’IRPF applicable au bénéfice: si les participations ont été acquises avant le 31-12-1994, vous aurez le droit de bénéficier des coefficients de dépréciation, réduisant ainsi leur coût fiscal.

Les incitations sont maintenues à condition que les actions ou participations reçues dans les opérations de restructuration aient également droit aux incitations de l’entreprise familiale.


Si vous avez des doutes à ce sujet de ce type de réductions, vous pouvez contacter nos conseillers AYCE Laborytax pour nous aider à les résoudre.