L’acquisition d’une résidence secondaire est montrée comme l’une des principales formules d’investissement pour les Espagnols, visant à tirer le meilleur parti possible de l’épargne. De nombreuses personnes souhaitent également un deuxième logement pour leur plaisir personnel, près de la côte ou éloignées du bruit et du stress des villes pendant les vacances.

Conscients de cette situation et étant donné que nous sommes immergés dans la campagne complète du revenu,nous avons cru depuis AYCE Laborytax qu’il serait intéressant de réaliser un post dans lequel nous expliquons comment le deuxième logement est taxé dans la déclaration de revenu.

Taxation d’une résidence secondaire dans la déclaration du revenu

Les personnes qui disposent d’un deuxième logement en propriété peuvent subir d’importants casse-tête lors de la déclaration du revenu, c’est pourquoi nous vous donnerons ensuite les directives à suivre.


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Qui n’est pas tenu de faire la déclaration de revenus?


La première chose à prendre en considération est que la simple détention d’un deuxième logement engendre l’obligation d’effectuer une imputation de revenus dans la déclaration de revenus. Cette imputation des revenus immobiliers est subordonnée au fait que les immeubles remplissent les conditions suivantes:

  • Que l’immeuble ne soit pas affecté par des activités économiques.
  • Que l’immeuble ne soit pas loué.
  • Ne pas constituer son logement habituel.
  • Qu’il ne s’agisse pas d’un immeuble en construction, ni d’immeubles qui, pour des raisons urbanistiques, ne sont pas susceptibles d’être utilisés.

Augmentation d’impôt pour le contribuable avec une résidence secondaire dans la propriété

La détermination d’un revenu imputable s’effectue par l’application des pourcentages suivants:

  • 2% sur la valeur cadastrale du bien immobilier figurant sur la recette de l’impôt foncier.
  • 1,1 % à des immeubles dont la valeur cadastrale a été révisée, modifiée ou déterminée par une procédure d’évaluation, qui est entrée en vigueur au cours de la période d’imposition ou au cours des dix années précédentes.
  • Les immeubles qui ne disposent pas d’une valeur cadastrale ou qui n’ont pas été notifiés au contribuable sont soumis à 1,1 % sur 50 % de la plus grande des valeurs suivantes: celui constaté par l’administration aux fins d’autres impôts ou le prix, la contrepartie ou la valeur de l’acquisition.

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Revenus exonérés d’impôt à l’IRPF 2018.


Que faire si le logement est loué en vacances?

Si nous avons une résidence secondaire que nous louons, il faudra taxer comme rendement du capital immobilier. Pour cela, il faudra déclarer tous les revenus gagnés, en écartant les dépenses que nous avons dû supporter pendant que le logement a été loué.

En louant une résidence secondaire, nous pourrons déduire les intérêts du prêt qui nous ont été facturés lors de l’achat de l’immeuble, lesfrais de réparation éventuelle, l’entretien du logement, l’impôt foncier, les reçus de la communauté des voisins, les frais payés pour le service de collecte des ordures, l’assurance habitation, et l’amortissement de l’immeuble.

Lors de la location d’une résidence secondaire en tant que « logement touristique », il faudra informer l’administration fiscale, par le modèle 179, d’une déclaration d’information trimestrielle sur la cession d’usages de logements à des fins touristiques.


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Comment louer un appartement touristique et taxer correctement le Trésor, pour éviter les peurs.


Si l’immeuble était loué comme logement habituel,nous pourrions réduire de 60% le rendement.

Que se passe-t-il lorsque vous vendez la deuxième maison?

Après la vente d’un deuxième logement, le montant obtenu en tant que gain ou perte patrimoniale doit être imposé, après différence entre le montant payé pour l’acquisition et le montant de la vente.

De leur côté, toutes les dépenses relatives à l’achat et à la vente de l’immeuble seront d’écrémées. S’il y avait eu gain, cette taxe se situerait entre 19 % et 23 %.

Conclusion

Un deuxième logement en propriété implique à des fins fiscales une imputation du revenu à l’IRPF, dans le but de refléter d’une manière ou d’une autre la capacité économique de chaque contribuable. Le revenu à déclarer équivaut à 2% de la valeur cadastrale du bien, ou à 1,1% si la valeur cadastrale a été révisée au cours des dix années précédant la déclaration.