Jusqu’en 2014 une indemnité pour licenciement abusif

il n’était pas imposé dans l’impôt sur le revenu des particuliers, en règle générale. Toutefois, depuis cette date, certains barèmes ont été stipulés selon lesquels certaines indemnités seraient soumises à l’impôt.

Si vous venez d’être congédié, vous devez d’abord savoir quel sera le montant de votre indemnité pour savoir combien vous serez imposé.

Calcul de l’indemnité de licenciement

Tout d’abord, il est nécessaire de connaître le type de licenciement qui s’applique.

  • S’il s’agit d’un licenciement objectif, vous aurez droit à une indemnité de 20 jours par an travaillé (avec un maximum de 12 mensualités)
  • En cas de licenciement abusif, le montant s’élève à 33 jours par an travaillé (avec une limite de 24 mensualités).

Dans le cas de les contrats de travail conclus avant le 12 février 2012 sont versés à l’indemnité de 45 jours par an travaillés pour le total des jours accumulés avant cette date (avec un maximum de 42 mensualités) et de 33 jours par année travaillés pour les personnes suivantes (avec un maximum de 24 paiements mensuels).

La deuxième étape du calcul pour compenser le licenciement serait de trouver le salaire journalier. C’est-à-dire que sur la base des salaires des douze derniers mois (y compris les paiements supplémentaires s’ils ne sont pas au prorata), les salaires bruts sont ajoutés pour obtenir le salaire annuel. Il est divisé entre 12 mois et, par conséquent, entre 30 jours.

Une fois que nous avons obtenu le salaire journalier, nous devons trouver les années travaillées. Pour cela, nous devons compter les jours que nous avons travaillés, en prenant comme référence que les mois calculent comme des entiers (c’est-à-dire que si nous commençons à travailler le 15 janvier, janvier serait compté comme un mois complet pour le calcul et non comme un demi-mois).

Une fois que nous avons l’ancienneté en jours, nous devons multiplier par le nombre de jours marqués par l’indemnisation (par exemple, 33 en cas de licenciement abusif) et diviser le résultat par 365. De cette façon, nous obtiendrons le nombre de jours qui sont indemnisables.

Le calcul final serait de multiplier ce nombre de jours par le salaire journalier obtenu précédemment et nous aurons déjà notre indemnité de départ.

Qu’est-ce que l’imposition des indemnités de départ?

Une fois que vous avez calculé votre rémunération, la prochaine chose que vous souhaitez savoir est de savoir si vous devez payer des impôts dessus.

Ci-dessous, nous expliquons les barèmes par lesquels l’imposition des indemnités de départ est stipulée.

Indemnisation en vertu du Statut des travailleurs

En règle générale, toute indemnité n’excédant pas le montant de 180 000 euros serait exonérée d’impôt sur le revenu des personnes personnelles.

Nous comprenons dans ce cas qu’il s’agit d’indemnités qui marquent le statut des travailleurs lui-même suivant le calcul que nous avons vu ci-dessus, que ce soit pour des licenciements abusifs ou objectifs.

Si l’indemnisation qui en résulte dépasse ce montant, elle ne sera imposée que pour le montant qui dépasse ce chiffre et non pour la totalité.

Indemnisation supérieure à celles établies dans le Statut des travailleurs

Il peut arriver qu’une entreprise verse au travailleur une indemnité qui dépasse les limites de 20 et 33 jours par an travaillés, selon le type de licenciement.

Dans ces cas, ce qui dépasse la rémunération minimale obligatoire ne sera pas exonéré et devra être imposé dans l’impôt sur le revenu des particuliers.

Rémunération convenue entre l’employeur et le travailleur

Toute indemnité établie en vertu d’un accord, d’un pacte ou d’un contrat entre l’entreprise et le travailleur est soumise à l’impôt.

Il s’agit de éviter les fraudes de droit dérivées d’accords dans lesquels le travailleur provoque un retrait volontaire de l’entreprise mais demande à l’employeur d’organiser les papiers pour pouvoir percevoir l’allocation de chômage, de sorte qu’une indemnisation est généralement convenue pour un licenciement qui n’est pas tel.

L’idéal dans ces cas, sous notre expérience en tant que conseillers en droit du travail,

est de s’adresser à un tribunal d’arbitrage ou à un processus de conciliation.

De cette façon, l’indemnisation est convenue de manière neutre et il est démontré que le licenciement ne répond pas aux intérêts du travailleur ou de l’employeur, évitant ainsi que l’agence fiscale nous oblige à payer des impôts.

Les indemnités qui ne découlent pas d’un congédiement sont-elles aussi imposables?

La réponse est oui. Lorsqu’une relation de travail prend fin, elle ne doit pas nécessairement être due à un licenciement, mais il peut y avoir d’autres causes pour lesquelles l’obligation de l’employeur d’indemniser le travailleur se pose également. Tel est le cas de la résiliation d’un contrat temporaire ou pour le travail et le service.

L’indemnisation perçue par le travailleur dans ce cas ne serait pas exonérée d’impôt.

D’autre part, il faut également noter qu’il existe des cas de cessation de relation de travail qui n’entraînent aucune indemnité,comme un licenciement disciplinaire ou un congé volontaire.

En résumé, toutes les indemnités qui n’excèdent pas le montant de 180 000 euros et qui sont calculées conformément aux dispositions du Statut des travailleurs sont exonérées d’impôt.