Au cours du mois de mars le gouvernement a lancé une série de mesures et d’aides visant à protéger l’économie des entreprises espagnoles de l’impact provoqué par le COVID-19, tellesque l’ERTE, le sauvetage de régimes de retraite ou la prestation spéciale pour cessation d’activité des indépendants, entre autres.

Il faut ici préciser que les aides reçues par le COVID-19 seront imposées à l’IRPFet qu’il faudra les payer dans la prochaine déclaration du revenu de l’exercice prochain. Cela signifie que les aides reçues sont en réalité inférieures à ce que l’on pensait initialement, puisqu’une partie du montant reçu devra être remboursée.

Si vous avez une entreprise ou si vous êtes indépendant et que vous avez bénéficié d’une de ces aides, nous vous disons ensuite comment les aides reçues par le COVID-19 auront un impact sur l’IRPF. Prenez note.


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Guide complet des aides et subventions aux entreprises contre le COVID-19.


Taxation des aides reçues par le COVID-19 dans l’IRPF

Les subventions publiques et les aides reçues par le COVID-19 ne sont pas exonérées d’imposition dans l’IRPFet doivent donc être incluses dans la déclaration du revenu. Sauf indication contraire dans l’aide ou la subvention, cela s’appliquera à toutes les aides ou subventions.

En ce qui concerne la fiscalité des aides par COVID-19, il existe deux options différentes pour les inclure dans l’IRPF:

  • Additionner les aides de l’IRPF comme gain en capital: les aides et subventions seront imposées dans l’assiette générale comme gain en capital et non dans celle de l’épargne. Cela signifie qu’il s’ajoutera au salaire, aux rendements des comptes courants ou aux dividendes, mais pas aux autres placements, puis passera par les tableaux généraux de l’IRPF. C’est l’option la plus courante.
  • Intégrer les aides dans les revenus du travail: considérer les aides comme des revenus de travail, tout comme elles taxent les subventions et les aides scolaires.

La raison pour laquelle les aides reçues par le COVID-19 sont imposées à l’IRPF est que les revenus issus de votre activité professionnelle seront considérés comme des revenus.

Taxation des allocations de chômage pendant l’ERTE

L’ERTE (Dossier de régulation temporaire de l’emploi) a été l’aide vedette pour le coronavirus dans notre pays,qui a été la plus bien accueillie par les entreprises, affectant des millions de travailleurs espagnols.

Pendant l’ERTE, les travailleurs perçoivent une allocation de chômage tout en restant élevés dans la sécurité sociale, mais ce que beaucoup ignoraient, c’est que les allocations de chômage sont soumises à l’imposition comme rendement au travail. Lors de la prochaine déclaration du revenu, les travailleurs qui ont perçu cette prestation devront la faire en tenant compte du fait qu’ils ont eu deux payeurs en 2020.

Ainsi, les travailleurs concernés par un ERTE dont le revenu est supérieur à 14 000 euros devront déclarer la prestation reçue.

De même, au-delà de l’ERTE, la fiscalité des prestations de chômage, des ERS ou des indemnitésde licenciement sera identique et sera également imposée à l’IRPF comme ils l’ont fait avant la pandémie.

Taxation du renflouement des régimes de retraite

Une autre des aides fournies par le gouvernement était la possibilité de renflouer les régimes de retraite si le titulaire avait subi des pertes économiques résultant du COVID-19,pour le montant qu’il a cessé de percevoir.

Il convient de souligner ici que l’argent récupéré du régime de retraite sera imposé au Revenu 2020 comme rendement au travail, qu’ils l’aient reçu en une seule fois, périodiquement ou combiné. Qu’il s’agisse d’une aide au coronavirus ne modifie pas la fiscalité des régimes de retraite.

Cela signifie qu’il faudrait inclure l’argent du régime de retraite dans les revenus du travail,ainsi que le salaire reçu au cours de l’année 2020 ainsi qu’une éventuelle allocation de chômage.

Toutefois, si l’argent est obtenu d’un coup sous forme de capital, une réduction de 40% de la prestation correspondant aux contributions effectuées jusqu’au 31 décembre 2006 peut être appliquée.

Taxation des logements en propriété ou en location

Les personnes qui possèdent des logements ou des locaux commerciaux en propriété ou en loyer sont imposées sur les revenus exigibles au cours de l’annéeet peuvent déduire les frais résultant de leur obtention.

Si une réduction de loyer a été convenue, il convient de tenir compte de ce qui a été convenu, et il est recommandé que l’accord soit écrit et signé par les deux parties.

Cela affecte également les locataires qui dégraissent le paiement du loyer à l’IRPF. Le locataire ne peut pas dédoxer le montant total fixé dans le contrat, mais seulement le revenu qu’il a payé.

Si les aides reçues par le COVID-19 ne sont pas incluses dans l’IRPF, le Trésor peut sanctionner

Si le contribuable n’imposition pas les aides reçues par le COVID-19,qu’il ne l’ait pas fait par méconnaissance, le Trésor peut ouvrir un dossier de sanction.

La seule chose qui pourrait sauver de la sanction pour ne pas avoir déclaré les aides, c’est que le gouvernement modifie la règle et précise son exemption de l’IRPF.

Les sanctions pour non-imposition des aides reçues par le COVID-19 sont prévues à l’article 191 et peuvent être légères, graves ou très graves.

Sanctions légères:

  • La base de la sanction ne dépasse pas 3 000 euros, qu’il y ait ou non dissimulation.
  • La base de la sanction dépasse 3 000 euros et il n’y a pas de dissimulation.

Un minimum de 50% du quota non déclaré devra être versé. Il peut être réduit de 30% s’il est conforme à la sanction et s’il n’y a pas recours. En outre, si elle est payée à terme, elle sera réduite de 25 %.

Sanctions graves:

  • La base de la sanction dépasse 3 000 euros et la dissimulation existe.
  • Indépendamment du montant de la base de la sanction, dans les cas suivants:
  1. Des factures, des pièces justificatives ou de faux documents ont été utilisés, sans qu’il constitue un moyen frauduleux.
  2. L’incidence de la mauvaise portée des livres ou des registres est supérieure à 10% et inférieure ou égale à 50% de la base de la sanction.
  3. Les montants retenus ou les recettes ne sont plus versés sur des comptes répercutés lorsque ces montants ne dépassent pas 50% de la base de la sanction.

Ce qui précède est considéré comme léger lorsque l’entrée se fait dans une autoliquidation ultérieure sans satisfaire aux exigences de l’article 27 de la LGT.

La sanction est proportionnelle de 50% à 100%, en tenant compte des critères de commission répétée des infractions fiscales et du préjudice économique pour les finances publiques.

Sanctions très sévères:

  • Des moyens frauduleux ont été utilisés.
  • Des montants retenus ou des recettes à charge répercutées ont cessé d’être versés, lorsque ceux-ci dépassent 50% de la base de la sanction.

Les sanctions sont proportionnelles de 100% à 150% et sont graduées en fonction des critères de commission répétée des infractions fiscales et du préjudice économique pour les finances publiques.

Conclusion

En définitive, les aides reçues par le COVID-19 seront imposées à l’IRPF sauf indication contraire, et à défaut, le Trésor sera en mesure d’ouvrir un dossier de sanction.